La première session parlementaire sur les trois que compte l’année s’ouvre, ce 11 mars, au Cameroun. Comme de coutume, cette session sera dédiée au renouvellement des bureaux des deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat. Mais, année électorale oblige, l’opposition parlementaire compte profiter de ce retour dans l’hémicycle des députés et sénateurs pour pousser le pouvoir à des réformes du code électoral.
Avec notre correspondant au Cameroun, Polycarpe Essomba
De retour au Cameroun depuis deux semaines après de longs mois d’absence pour raison médicale, Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat devrait tenir sa place dans l’hémicycle à l’ouverture de cette session. Une présence indispensable pour éventuellement être reconduit à la tête du Sénat qu’il dirige depuis sa création en 2013. Il est, à 90 ans révolus, la deuxième personnalité du pays et c’est lui qui dirigerait la transition en cas de vacance du pouvoir, selon la Constitution.
À l’Assemblée nationale, c’est un autre ponte du régime qui tient les rênes de l’institution. Depuis 33 ans, Cavaye Yeguie Djibril qui a récemment appelé à la candidature du président Paul Biya à l’élection présidentielle de 2025, a été continuellement reconduit. Et cette session de mars 2025, sauf énorme surprise ne devrait pas faire exception, rappellent les observateurs de la scène politique nationale.
Un baroud d’honneur pour l’opposition
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