Ce jeudi 25 avril, à l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Occasion pour le ministre de la Santé de rappeler les efforts du pays pour baisser le nombre de cas d’ici à 2030, conformément aux Objectifs de développement durables (ODD), mais surtout, rappelé que cette maladie est encore bien présente. En 2023, 127 992 cas ont été recensés, soit une incidence globale de 56 cas pour 1 000 habitants.
Problème de santé publique et particulièrement mortel, le paludisme est selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), responsable de 608 000 décès parmi les 247 millions de cas dans le monde dont 94% environ, en Afrique. Au Gabon, la maladie est encore présente et entretient bien d’inquiétudes. Prononçant son allocution de circonstance relative à la célébration ce jeudi 25 avril, de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le ministre de la Santé a indiqué qu’en 2023, le Gabon a enregistré 127 992 cas de paludisme. «Soit, une incidence globale de 56 cas pour 1 000 habitants», a déclaré le Pr Adrien Mougougou.
Dans la population vulnérable d’enfants de moins de 5 ans, a-t-il informé, «36 848 cas ont été notifiés pour une incidence de 104 cas pour 1 000 enfants». «La morbidité hospitalière est estimée à 22% et la mortalité à 9,7 cas de décès pour 100 000 habitants», a fait savoir le ministre de la Santé soulignant l’urgence de redoubler des efforts pour un Gabon sans paludisme. «Notre slogan, « zéro palu je m’engage », nous convoque à une participation plus dynamique pour le contrôle de cette maladie sur le chemin de son élimination à travers des stratégies clairement identifiées», a dit Adrien Mougougou.
Des vaccins pas encore intégrés au Gabon
Assurant que la journée mondiale de lutte contre le paludisme est pour les autorités de la Transition, l’occasion de s’engager à mobiliser plus de ressources financières, matérielles et humaines pour faire reculer cette maladie conformément aux objectifs de développement durables (ODD) d’ici 2030, il a noté que le thème de cette année, «L’équité en santé, le genre et les droits de l’Homme», traduit bien ce principe pour vaincre le paludisme. s’il a rappelé les bonnes pratiques pour l’éradication du paludisme, il a tout aussi mis en exergue les actions du gouvernement en ce sens.
Entre autres, «la prise d’un arrêté rendant opposable la pratique du test de diagnostic rapide avant tout traitement de paludisme dans les officines et dépôts pharmaceutiques en vue d’éviter la consommation anarchique et l’automédication aux antipaludiques» par les populations. Dans cette lutte, l’OMS recommande des vaccins contre le paludisme RTS, S et R21 que certains pays de la sous-région ont par ailleurs, commencé à intégrer dans leurs systèmes de vaccination, mais ce n’est pas encore le cas pour le Gabon.
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