Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé mardi que le dossier mémoriel avec la France sur l’époque coloniale « ne saurait faire l’objet de concessions ni de compromis » et devait être traité de manière « audacieuse ».
Pas de concession ou de compromis. Le message, délivré mardi 7 mai à l’occasion de l’anniversaire des massacres du 8 mai 1945, par le président Abdelmadjid Tebboune réaffirme la volonté de l’Algérie de ne rien céder sur le dossier mémoriel qui empoisonne les relations avec la France.
« Le dossier de la mémoire ne saurait faire l’objet de concessions ni de compromis et restera au coeur de nos préoccupations jusqu’à son traitement objectif, audacieux et équitable envers la vérité historique », a affirmé Abdelmadjid Tebboune dans un message à l’occasion de la journée de la Mémoire.
Le 8 mai 1945, un défilé dans la ville de Sétif célébrant la victoire des Alliés sur le nazisme se transforme en manifestation pour « l’Algérie libre et indépendante » et tourne à la tragédie, déclenchant des émeutes et une répression par les forces françaises qui fera des milliers de morts.
Tout en affirmant « être prêt à avancer vers l’avenir dans un climat de confiance », le président Tebboune a estimé que « la crédibilité et le sérieux sont une exigence fondamentale pour compléter les mesures et les efforts liés à ce dossier délicat et sensible ».
La colonisation de l’Algérie, toujours source de crispations
AFP
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