« Perdu sans mon chien », le nouveau roman de Dominique Zachary

Et de 9 pour Dominique Zachary, neuf livres en trente ans écrits par notre confrère de l’Avenir du Luxembourg. Cette fois, il s’agit d’un roman, « Perdu sans mon chien » où l’auteur se base en partie sur une mésaventure qui lui est arrivée en janvier 2020. Son chien auquel il est fort attaché lui avait été enlevé..

On peut en rire avec Richard Gotainer mais les maîtres et leurs animaux de compagnie développent souvent une relation d’amour et de confiance réciproque. Journaliste à l’Avenir du Luxembourg, Dominique Zachary a expérimenté ce lien avec son bichon. Jusqu’à une disparition brutale et inattendue…

“Cela m’est arrivé en janvier 2020. Je m’étais déplacé à Roubaix dans le nord de la France pour visiter une exposition de Camille Claudel. J’étais accompagné de mon petit bichon que j’avais placé dans un sac à dos prévu à cet effet. On m’a refusé l’entrée du chien et j’ai dû le laisser dans la voiture. A ma sortie, le chien avait disparu. On avait fracturé la vitre arrière”, se remémore Dominique Zachary, auteur de « Perdu sans mon chien ». 

Durant cinq jours, Dominique va alors remuer ciel et terre pour tenter de retrouver ce bichon perdu ou volé dans Roubaix.

Mais dans cette ville multiculturelle, victime du déclin de l’industrie textile, Dominique va découvrir (et être porté) par un formidable élan de solidarité. Son chien, appelé Cosmos, dans le roman que le journaliste et auteur a tiré de cette mésaventure, a pour maître dans la fiction Clovis ; un agent des postes bourru qui est né et travaille à La Bresse, commune française au sud de Gerardmer. Le chef de Clovis, c’est Gérard, qui, avant sa disparition, voyait d’un mauvais œil la présence du bichon de Clovis dans le bureau de poste…

Face à une situation de détresse et de désespoir, et malgré les nombreux soutiens qu’il reçoit, l’homme est aussi prêt à se raccrocher à des choses flirtant avec l’irrationnel.

“Perdu sans mon chien” est publié aux éditions Genèse et disponible dans toutes les bonnes librairies.

David Pierson