Pierre André Kombila : «Le programme du CTRI fera sortir le Gabon du dicton «pays riche, population pauvre», | Gabonreview.com

 

Dans la mouvance de la présidentielle du 12 avril, le président de la Transition, candidat à cette échéance électorale, a enregistré un soutien de plus. Le Ressemble national des bûcherons (RNB), présidé par le Pr Pierre André Kombila Koumba, lui a officiellement apporté son appui, le 22 mars, à l’occasion de la rentrée de cette formation politique. Une décision justifiée par le fait que son expérience du passé et de la réalité de la politique gabonaise  permet à la structure politique de penser que «le programme du CTRI fera sortir le Gabon du dicton «pays riche, population pauvre».

Les membres du bureau du RNB accompagnent le président Pierre André Kombila, le 22 mars 2025, à Libreville. © GabonReview

 

Comme plusieurs partis, associations et personnalités ayant annoncé leur soutien à la candidature de Brice Clotaire OliguiNguema, le Rassemblement national des bûcherons (RNB) s’est inscrit dans l’air du temps. Parti historiquement orienté dans l’opposition, dirigé par le professeur Pierre André Kombila, il a officiellement annoncé, le samedi 22 mars, lors de sa rentrée politique, son accompagnement en vue de l’élection du candidat porté par le Rassemblement des Bâtisseurs (RdB) auquel son parti a souscrit.

Une vue des participants à la déclaration du président du RBN. © GabonReview

Le camp du président OliguiNguema s’est ainsi enrichi d’un nouveau soutien en cette période électorale. Alors que l’on s’achemine vers le scrutin prévu le 12 avril 2025, le RNB estime qu’il est le candidat et la personnalité à même de tenir la barque et de faire aboutir les désirs de développement du Gabon et d’améliorer la vie de ses compatriotes. «Grâce à son expérience du passé, le RBN entend accompagner le candidat dans son processus électoral pour une victoire sans problèmes», a d’emblée rassuré le Pr Kombila.

Autrement dit, a indiqué le président du RNB, la libération du 30 août a été «suivie d’une ligne de signes positifs montrés par Brice Clotaire Oligui Nguema et par le CTRI -Comité pour la transition et la restauration des institutions- qui se déclinent par leur plan d’action en 6 points : toutes les actions en moins de 2 ans démontrent leur volonté de bien faire, tentant d’éliminer les comportements des 50 ans de leurs prédécesseurs».

Promouvoir les valeurs de justice, de démocratie, de performance, de solidarité, de souveraineté

Pour lui, tous les problèmes auxquels le pays fait face et auxquels les Gabonaises et Gabonais sont confrontés, et déjà évoqués dans ses ouvrages («Une autre vision du Gabon, prémices pour la démocratie», «Port-Gentil, un pari pour l’avenir» ou encore «Gabon gaspillé, mes 33 propositions») sont traités ou en train d’être traités. «Lisez les livres que je vous ai cités et examinez le plan d’action de M. OliguiNguema et comprendrez les raisons de notre engagement au sein du Rassemblement des Bâtisseurs», a exhorté le professeur en médecine.

Disant ne pas «soutenir», mais plutôt «accompagner» le candidat et sa plateforme RdB lors de la campagne présidentielle à venir, le président du RNB déclare : «notre expérience du passé et de la réalité de notre politique nous permettent de penser que le programme du CTRI fera sortir le Gabon du dicton «pays riche, population pauvre». Il s’explique, indiquant qu’«àce jour, le Gabon compte 28,80% de chômeurs pour une population de 2,2 millions d’habitants, tandis que notre voisin le Cameroun a un taux de chômage de 3,70%, pour une population de 27,8millions d’habitants».

En conséquence, a-t-il souligné, il est nécessaire de promouvoir les valeurs de justice, de démocratie, de performance, de solidarité, de souveraineté.

Évoquant la désignation de jeunes à la tête du RdB, il estime qu’il s’agit d’un «signe énonciateur des mises en place d’une génération nouvelle pour la gestion des affaires». D’où son appel à soutenir ce mouvement pour que «le peuple soit au contrôle». Dès lors, affirme-t-il, «un vote massif sera un signe annonciateur de présence de sagesse démocratique dans la gestion future du pays». Toutefois, le Pr Kombila rappelle qu’«en politique, le terrain commande la manœuvre». «Le temps du changement et la perspective de l’alternance sont-là : allons-y», a-t-il accentué.

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