Pol-Henri Dieu réagit à son élimination du concours

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Pol-Henri Dieu réagit à son élimination

TÉLÉVISION – Il n’aura pas réussi à prendre les manchettes. Après avoir intégré « Top Chef 2024 » avec la veste de candidat solitaire, Pol-Henri Dieu a tenté de gagner à nouveau sa place dans une brigade. Malheureusement pour le candidat belge, cette nouvelle opportunité n’a pas été concluante. Il a été définitivement éliminé du concours culinaire de M6 diffusé ce mercredi 27 mars.

Pour le second épisode de la brigade cachée, Pol-Henri, surnommé « Popol », s’est retrouvé face à Thibault et Pierre-Pascal. Tous trois se sont affrontés sur un grand classique de la gastronomie française : la cuisson façon Wellington. Malgré un tartare de bœuf salué pour sa prise de risque et ses goûts, Pol-Henri n’a pas réussi à convaincre le chef étoilé Pierre Gagnaire et le critique gastronomique François-Régis Gaudry.

Après son élimination, il a accepté de répondre aux questions du HuffPost:

Le HuffPost : Quelles étaient vos motivations pour participer au concours ? 

Ça faisait trois ans qu’on se tournait autour avec la production. La première année, je ne pouvais pas, car j’avais l’ouverture d’un restaurant. La deuxième année, ils avaient déjà les participants nécessaires. Cette année, j’ai pris les devants et je les ai appelés. Je leur ai dit que j’étais partant. Ils m’ont demandé de m’inscrire et de faire toutes les étapes de présélection. Même si je connaissais déjà certains anciens candidats, je n’ai pas voulu leur demander des conseils. Je voulais être à la même échelle que tout le monde et éviter qu’on me dise que j’ai été pistonné.

Aviez-vous quelques appréhensions avant de débuter le tournage ? 

Je pense que ce que j’appréhendais le plus, c’était les caméras. Il faut faire attention à tout ce qu’on fait, car on va être regardé à la télévision. Ça met forcément une pression en plus. Il faut savoir qu’il n’y a pas que les caméras. Il y a aussi le journaliste qui nous pose beaucoup de questions pendant les épreuves. C’est assez déstabilisant. Pour la première épreuve, il faut s’habituer et apprendre à gérer tout ça en plus de sa cuisine.

« J’ai préféré jouer la carte de la sécurité »

Revenons justement à la première épreuve du concours autour de la poire. Vous optez pour la simplicité « pour éviter de (vous) mettre des bâtons dans les roues ». Pourquoi ?

Je suis parti du principe que je devais faire quelque chose que j’ai un peu l’habitude de faire, pour être sûr de réussir cette épreuve dans les temps. Lors de la première épreuve, on ne sait pas trop à quoi s’attendre, ni comment ça va se passer. Donc j’ai préféré jouer la carte de la sécurité, pour me lâcher un peu plus pour les autres défis.

Sur l’épreuve suivante, vous intégrez le concours en tant que candidat solitaire. Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ? 

J’étais très content de réussir cette épreuve et d’obtenir un coup de cœur avec mon assiette de rouget. Ça ne m’a absolument pas dérangé d’être candidat solitaire. Au contraire, ça nous dit que rien n’est perdu et qu’il va falloir donner plus que les autres pour récupérer des manchettes.

Si vous aviez pu intégrer une brigade, quel aurait été votre choix ?

Je n’avais pas spécialement de préférence. Je trouve que c’était plus facile de choisir une brigade et un chef les années précédentes. Là, avec 3 chefs d’équipe, le choix aurait été plus compliqué. J’aurais été ravi de pouvoir intégrer n’importe quelle brigade.

Au tout début de l’épreuve, on vous voit vous tromper de porte pour aller au garde-manger. Que s’est-il passé ?

Il faut savoir que je découvrais les cuisines de Top Chef sur cette épreuve. Je ne savais pas trop où il fallait passer pour aller au garde-manger. Donc je me suis dirigé où j’ai pensé qu’était le bon endroit (rires).

« Je suis fier de faire partie de la famille Top Chef »

Comment avez-vous réagi en recevant l’appel de Pierre Gagnaire ?

J’étais choqué. Au début de son appel, il ne bouge pas. Je ne savais pas si c’était une image ou si c’était vraiment lui. Au bout de 10 secondes, il me dit bonjour et là, j’ai compris que c’était bien lui. J’ai trouvé ça incroyable d’avoir cette deuxième chance. On va dire qu’on s’attendait à ce que la brigade cachée revienne cette année. Mais bon, les jours passent et je n’avais pas de nouvelles de la production. Franchement, le jour où j’ai reçu cet appel, je me disais juste avant que c’était terminé.

Avez-vous des regrets sur votre dernière assiette dans la brigade cachée ?

Oui et non. C’est passé, donc il ne faut pas regretter. C’est sûr qu’avec du recul, on se dit qu’on aurait pu faire d’une autre manière. Mais bon, si on ne vit que de ça, on arrête de vivre. Il faut vraiment accepter les choses comme elles sont, c’est le jeu.

Que retenez-vous de votre participation ?

Je pense que ce n’est pas donné à tout le monde de participer à un concours comme Top Chef. Je suis très content et en même temps très triste de partir. Comme je l’ai dit, on a parfois l’impression de sortir trop tôt. C’était une expérience magnifique et je suis fier de faire partie de la famille Top Chef.

Quels sont maintenant vos projets futurs ?

C’est un gros point d’interrogation pour le moment. Pour l’instant, je suis toujours chef consultant. J’aimerais vraiment me lancer comme chef à domicile pour des groupes de 10 à 15 personnes maximum. Être en contact avec les clients, leur préparer la cuisine que j’ai envie de faire et de partager quelque chose de fort avec eux. Peut-être qu’un jour, j’aurais un petit grain de folie qui me donnera envie d’avoir mon propre établissement. Mais pour le moment, ce n’est pas mon objectif.

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