Polémique. Un deuxième Algérien sous OQTF expulsé… puis renvoyé vers la France

Vous vous en souvenez certainement : placé sous OQTF (obligation de quitter le territoire), l’influenceur algérien Doualemn, 59 ans, avait déjà pu revenir en France fin janvier après une expulsion ratée, refusée par Alger puis annulée par la justice.

Cette semaine, un nouveau ressortissant algérien sous OQTF a été expulsé vers son pays d’origine, refusé par l’Algérie puis renvoyé en France, selon les informations d’Europe 1 et du Figaro.

Connu des services de police et de justice

L’homme, né en 1998, qui était jusqu’ici retenu dans un centre de rétention administrative de Metz (Moselle), a été conduit mercredi matin à l’aéroport parisien de Roissy pour un vol à destination d’Alger, selon nos confrères.

A son arrivée, en raison de l’absence d’un laissez-passer consulaire, il a aussitôt été remis dans un avion en partance pour Paris. Il a ensuite été reconduit dans le centre de rétention de Metz.

Connu des services de police et de justice, entre autres pour violences sur conjoint, l’homme avait été placé sous OQTF le 15 janvier. Quelques jours plus tard, le 27, il avait écopé de six mois de prison avec sursis pour des faits de violences en état d’ivresse sur un policier municipal devant le tribunal de Metz.

Il s’agit là d’un nouvel épisode dans le bras de fer entre Bruno Retailleau et le gouvernement algérien. Il y a un mois, le ministre de l’Intérieur avait demandé sur le plateau de LCI si le « droit doit protéger les individus dangereux ou la société française contre ces individus dangereux » et avait appelé à changer le droit.

Lundi, il avait annoncé que la France préparait une liste de centaines d’Algériens aux profils « dangereux » à renvoyer sur le territoire algérien.