PORTRAIT. Législatives 2024 : Jean-Philippe Dolor, candidat dans la seconde circonscription veut « défendre l’exception guyanaise » à l’Assemblée

Après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, il était le premier candidat a déclaré sa candidature en Guyane. Jean-Philippe Dolor se présente pour la troisième fois aux élections législatives en Guyane. On s’intéresse à son parcours dans ce dernier numéro de notre série de portraits des candidats.

Jean-Philippe Dolor est né à Maripasoula, entouré d’une famille d’agriculteurs. En 2013, ce titulaire d’une licence en droit privé et d’un master en droit public obtient son premier CDI à l’hôpital Franck Joly de Saint-Laurent du Maroni, il intègre la cellule des marchés publics. Il est ensuite directeur général des services à la mairie d’Apatou (de 2015 à 2017), avant d’être directeur de cabinet du maire de Cayenne jusqu’à ce jour.

En 2012, dans la sphère politique, il est président des jeunes du Parti Socialiste Guyanais. En 2017, il est le directeur de campagne de Lénaïck Adam (qui est élu député de la 2nde circonscription cette année-là), avant de se présenter lui-même en 2018, à l’occasion de l’élection législative partielle qui se tient en Guyane. D’ailleurs, est finalement déclaré inéligible pendant un an par le Conseil constitutionnel en février 2019.

Pour la troisième fois, Jean-Philippe Dolor se présente dans la seconde circonscription de la Guyane. Il s’agit d’un candidat sans étiquette, qui a tout de même précisé sur notre plateau qu’il était de droite. Il entend, « défendre l’exception guyanaise ».

Parmi les priorités du candidat, il y a le désenclavement, la santé, mais surtout la question de la vie chère.

Il faut véritablement dévérouiller le système, réinventer le modèle économique pour permettre aux importations d’être moins chères ici et lutter contre les monopoles qui sont établis depuis de nombreuses années.

En ce qui concerne l’évolution institutionnelle, « je vais travailler en étroite collaboration avec la Collectivité Territoriale de Guyane, les maires et la société civile« , prévoit le candidat. Il poursuit : « il y a une volonté de transformer le cadre institutionnel dans le cadre de la république française. C’est une autonomie qui permettra de mieux entendre, comprendre et faire respecter les réalités guyanaises. »

S’il était élu député, Jean-Philippe Dolor annonce qu’il installera une permanence parlementaire dans la seconde circonscription pour travailler avec les maires et la population.


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