Le Niger traverse une crise de carburant sans précédent. Les stations-service sont à sec, et les habitants peinent à se déplacer. Cette situation met en lumière la dépendance du pays aux importations et les défis logistiques auxquels il est confronté.
Une crise qui paralyse le Niger
La pénurie d’essence a des conséquences directes sur la vie quotidienne des Nigériens. Les rues de Niamey, d’ordinaire animées, sont désormais désertes. Les habitants, contraints de marcher ou de pousser leurs motos, expriment leur frustration.
La dépendance de Niamey aux importations de carburant est un facteur aggravant. La raffinerie nationale, la Soraz, ne parvient pas à répondre à la demande. Le pays doit donc importer du carburant, notamment du Nigeria. «
Des solutions difficiles à mettre en œuvre
Le gouvernement nigérien tente de trouver des solutions pour approvisionner le pays en carburant. Des camions-citernes sont acheminés depuis le port de Lomé, au Togo. Cependant, le trajet est long et dangereux, car il traverse des zones instables.
La guerre en Ukraine a également un impact sur l’approvisionnement en carburant à Niamey . Les prix du pétrole ont augmenté, ce qui rend les importations plus coûteuses. « La guerre en Ukraine a perturbé les marchés mondiaux de l’énergie », constate un économiste.
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Des vulnérabilités structurelles
La pénurie de carburant au Niger met en lumière les vulnérabilités structurelles de nombreux pays africains. Ces pays sont souvent dépendants des importations, ont des capacités de raffinage limitées et des infrastructures de distribution inadaptées.
Niamey doit diversifier ses sources d’approvisionnement en carburant et investir dans le développement de ses infrastructures. Le pays doit également lutter contre le marché noir, qui contribue à la pénurie.
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