Près de Châteaubriant, ce collectionneur est le seul à posséder cette Mercedes dans la région

Auparavant constructeur de maisons et aujourd’hui retraité, sur le point de fêter ses 78 ans, Georges Gérard vit près Châteaubriant (Loire-Atlantique) à Soudan. Il possède deux modèles très recherchés de voitures anciennes, dont une Mercedes 350 turbo D de 30 ans, qui tient toujours la route. Avant de la transmettre à son fils, il souhaite la faire reconnaître comme voiture de collection. D’où lui vient sa passion pour les Mercedes ?

Près de Châteaubriant : il possède une Mercedes de collection

Dans sa propriété à Soudan, Georges Gérard bichonne ses deux Mercedes, dont un ancien modèle de 1995, la 350 turbo D 6 cylindres.

Un modèle de collection qu’il a acheté il y a 30 ans et qui tient toujours la route :

Je l’ai achetée il y a 26 ans, elle avait déjà 4 ans d’ancienneté à l’époque, par l’intermédiaire du garage Mercedes à Rennes. J’ai eu de la chance, car je cherchais exactement ce modèle là.

collectionneur de voitures anciennes

Il fêtera le 24 mars prochain ses 78 ans et souhaite faire reconnaître sa voiture en tant que modèle de collection, pour pouvoir l’offrir ensuite à son fils mécanicien : « C’est lui qui l’a entretenue et qui a fait changer tous les joints. Elle est magnifique. On m’a proposé de la vendre, mais je la garde pour lui ».

Une passion pour les Mercedes qui a commencé tôt

Un modèle qu’il convoitait depuis longtemps, de couleur bordeaux, comme on en voit plus qu’au cinéma. « On me l’a demandée souvent pour des mariages » raconte George Gérard, « elle en a 550 000 mais ces voitures peuvent facilement aller jusqu’à 1 million de kilomètres. C’est un veau comparé à l’autre que j’ai qui est plus récente et plus sportive, mais elle me permet tout de même de tracter des arbres ».

Comme sur les anciens modèles, on ne claque pas la portière pour refermer le véhicule, car le mécanisme s’enclenche tout seul. Elle était à l’origine déjà équipée de la climatisation réglable, du limiteur de vitesse et du chauffage individuel. « Elles valaient 240 000 francs à l’époque » relate-t-il.

Ma première voiture était déjà une Mercedes. J’en ai acheté une pour la première fois, pour faire comme mes premiers patrons, pour montrer que j’avais réussi.

Lors d’un accident à la Courbetière, six mois après l’acquisition de sa première Mercedes, Georges Gérard a pu vérifier la fiabilité et la solidité de cette marque, « l’habitacle n’avait pas été déformé et depuis j’ai toujours acheté des Mercedes » raconte-t-il.

Un symbole de sa réussite

Je suis le seul dans toute la région à avoir cette voiture et probablement dans toute la France.

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Il possède un autre modèle de Mercedes sans doute unique aussi selon lui dans toute la région, « elle est plus sportive, avec 350 000 kilomètres au compteur, c’est une 420 S ».

Nés au Croisic, les parents de Georges Gérard furent résistants dans la poche de Saint-Nazaire. Plus tard, après la Libération, son père a été muté au sein de la SNCF à Châteaubriant.

Après un accident dont ils furent victimes à vélo, non loin de la Sablière, leur ayant valu plusieurs années de convalescence, à 13 et demi a dû travailler, hébergé comme ses frères et sœurs chez des proches et ses grands-parents sur la côte.

Ses voitures ont pour cette raison d’autant plus de valeur symbolique pour lui qui a réussi sans avoir fait d’études, ayant commencé tôt à travailler.

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