Présidentielle 2025 : Alain Simplice Boungoueres et son FSPN pour réconcilier les Gabonais | Gabonreview.com
Candidat à l’élection présidentielle du 12 avril 2025, Alain Simplice Boungoueres, leader du Mouvement des citoyens gabonais (MCG), fait de la réconciliation nationale le pilier central de son projet de société. Il propose la création d’un Fonds Souverain du Pardon National (FSPN), doté de 40 milliards de francs CFA, destiné à permettre le retour digne des exilés politiques gabonais, victimes d’injustices, en leur offrant une terre et une compensation financière. Un pari audacieux pour l’unité et le développement du Gabon.
Candidat à l’élection présidentielle du 12 avril 2025, Alain Simplice Boungoueres, leader du Mouvement des citoyens gabonais (MCG), fait de la réconciliation nationale le pilier central de son projet de société. © D.R.
À quelques semaines d’une élection présidentielle cruciale pour le retour à l’ordre constitutionnelle, Alain Simplice Boungoueres entend frapper fort et juste. Fort de ses 29 années d’expérience professionnelle et de sa double expertise en ingénierie et en économie des transports, ce technocrate se positionne comme le visage du renouveau politique gabonais. Son mot d’ordre : réconcilier pour reconstruire.
«Le Gabon ne peut se développer durablement s’il est fracturé. Il faut panser les blessures du passé, réparer les injustices et faire revenir tous les enfants de la patrie », estime-t-il. Pour ce faire, il propose un dispositif inédit et ambitieux : la création du Fonds Souverain du Pardon National (FSPN).
Doté d’un budget initial de 40 milliards de francs CFA, ce fonds aura pour mission de faciliter le retour libre et sécurisé des exilés politiques gabonais, contraints de fuir leur pays pour des raisons d’injustice ou de persécution. Il servira également à dédommager les prisonniers politiques jugés à tort ou ayant subi des traitements inéquitables, ainsi que les martyrs du Gabon, sans oublier les personnes vivant dans des conditions précaires. Le FSPN prendra en charge leur réintégration sociale et économique, en leur offrant une parcelle de terrain gratuite et une compensation financière proportionnée à leur situation.
« C’est un fonds pour ceux qui ont été écartés, humiliés, brisés par les travers de l’histoire récente. Le Gabon va les accueillir, les reconnaître et leur tendre la main. » Le recensement des bénéficiaires sera effectué en collaboration avec les ambassades gabonaises à l’étranger, qui disposent déjà de données sur le nombre d’exilés.
Cette démarche, selon Boungoueres, s’inscrit dans une volonté sincère de tourner la page des rancœurs et de bâtir un Gabon uni, stable et prospère. Il précise que cette politique de pardon ne vise pas seulement à effacer les fautes du passé, mais à mobiliser toutes les intelligences, tous les talents et toutes les énergies au service du développement national.
Pour le candidat du MCG, la paix retrouvée et la justice rendue sont des conditions sine qua non d’un véritable essor économique. Il estime que les ressources du pays, judicieusement gérées, peuvent soutenir cette initiative sans compromettre l’équilibre budgétaire. «C’est l’occasion pour moi de vous dire que dès que je suis élu président, le frère Kelly Ondo sortira de prison la semaine qui suivra. Ce sera le premier acte».
Avec cette proposition forte, Alain Simplice Boungoueres place la réconciliation nationale non comme un slogan, mais comme un mécanisme concret et structurant pour relancer la confiance entre les citoyens et l’État. «les Gabonais aujourd’hui et demain pourront se réconcilier avec leur nation qui a tout, mais qui ne leur a pas tout donné. Je suis l’unique candidat qui représente l’alternance politique, le pluralisme. Je voudrais à travers mon projet que le Gabon et les Gabonais vivent en parfaite harmonie, dans l’unité et la cohésion et que tous ensemble nous profitions des biens que Dieu nous a donnés», a déclaré Alain Simplice Boungoueres.
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