À quelques jours d’un scrutin décisif, le candidat à l’élection présidentielle Axel Stophène Ibinga Ibinga dévoile un projet économique hors norme : financer l’avenir du Gabon sans emprunter un seul franc. En misant sur une gouvernance technocratique, la suppression des dépenses inutiles et la valorisation du travail, il propose une transformation en profondeur du pays. Analyse d’un programme ambitieux et rigoureusement chiffré, pensé pour redonner au Gabon sa pleine souveraineté économique.
Pour Axel Stophène Ibinga Ibinga, le Gabon n’a pas besoin de s’endetter pour se relever ; il a seulement besoin de courage, de rigueur et de foi en ses propres ressources. © GabonReview
Alors que le Gabon s’apprête à voter ce 12 avril 2025, Axel Stophène Ibinga Ibinga, candidat indépendant à l’élection présidentielle, propose un projet de société d’une rare audace. Il ambitionne de transformer l’économie nationale sans recourir à l’endettement. Fort de son expérience entrepreneuriale et de son parcours politique atypique, il présente un budget de rupture fondé sur une gouvernance technocratique, rigoureuse et centrée sur la valorisation du travail. À la clef : un budget équilibré, un financement exclusivement interne, et une refonte complète des priorités de l’État.
Une révolution budgétaire sans précédent
Le choix de ne prévoir aucune ressource d’emprunt dans le budget 2025 constitue le premier acte fort de la candidature d’Axel Ibinga Ibinga. Dans un pays où les gouvernements successifs ont souvent eu recours à l’endettement pour financer leur fonctionnement, cette décision marque une rupture nette. Le budget rectifié proposé repose sur une volonté affirmée d’assainir les finances publiques par des mesures structurelles, notamment la suppression des institutions jugées inefficaces, la réduction des dépenses de souveraineté, et l’abolition immédiate des cadeaux fiscaux.
Ces avantages fiscaux, longtemps accordés à certains secteurs ou entreprises dans l’espoir d’attirer des investissements et de créer des emplois, se sont révélés inutiles. Ils seront supprimés dès 2025 si le candidat est élu, permettant à l’État de générer près de 900 milliards de FCFA de recettes nouvelles la première année. Sur l’ensemble du mandat, cette réforme permettra de dégager environ 8 699 milliards de FCFA, contre 6 698 milliards de nouvelles dépenses prévues sur la même période. L’équilibre budgétaire devrait donc non seulement être atteint, mais sera accompagné d’une marge positive témoignant de la solidité de l’approche du candidat.
Un État recentré sur les missions essentielles
Dans la vision d’Ibinga Ibinga, l’État doit se concentrer sur ses fonctions les plus fondamentales, à commencer par l’éducation, la santé, les infrastructures et la justice. Pour moderniser les établissements scolaires et universitaires, améliorer la formation professionnelle et financer la recherche, le programme prévoit une enveloppe de 1 632 milliards FCFA. Parallèlement, 679 milliards FCFA seront consacrés à la santé publique, à la solidarité nationale et à la protection sociale, notamment à travers des allocations familiales, des programmes d’éducation civique, et le développement d’une culture de la citoyenneté.
Concernant les infrastructures, 1 987 milliards FCFA seront mobilisés pour construire et réhabiliter les routes, étendre les réseaux d’eau et d’électricité, moderniser les transports et renforcer la connectivité numérique. Ces efforts s’ajoutent à un investissement de 621 milliards FCFA dédié à la justice, au système carcéral et à la réinsertion sociale. L’ensemble vise à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques tout en renforçant le tissu social.
Une fiscalité stratégique pour financer la transformation
Le financement de ce projet reposerait entièrement sur des ressources internes mobilisées par une réorganisation intelligente de la fiscalité. Pour le candidat, l’État doit miser sur la refonte du cordon douanier et de la fiscalité intérieure pour générer respectivement 2 818 milliards FCFA et 4 573 milliards FCFA sur sept ans. La suppression de la subvention sur le carburant, à l’exception du gaz et du pétrole lampant, permettra d’économiser 58 milliards FCFA. Des revenus complémentaires proviendront de la redevance d’usure de route, estimée à plus de 400 milliards FCFA, et d’autres recettes affectées pour un montant de 1 125 milliards FCFA.
On note dans le projet d’Axel Stophène Ibinga Ibinga que des économies seront également réalisées sur le fonctionnement de l’État. Son programme prévoit la suppression d’institutions comme le Sénat, la Vice-Présidence ou encore certaines autorités indépendantes, et la réduction du nombre de parlementaires. Une révision des pensions spéciales versées aux anciennes personnalités politiques est également envisagée. L’ensemble de ces mesures génèrera des économies estimées à 183 milliards FCFA.
La République du travail en marche
Au-delà de la maîtrise budgétaire, Axel Ibinga Ibinga porte une ambition plus grande : faire du Gabon une République du travail. Pour ce faire, il prévoit la création de cinq zones agricoles spéciales et le soutien aux industries locales dans les domaines de la transformation des matières premières. Il entend également renforcer les capacités de production dans les secteurs de l’élevage, de la pêche, du tourisme et de l’environnement, avec un financement global de 329 milliards FCFA.
Dans le domaine de la jeunesse, de la famille et de la citoyenneté, le programme consacre 251 milliards FCFA au développement de programmes éducatifs, à la consolidation des infrastructures dédiées à l’épanouissement des jeunes, et à l’éducation morale et civique. L’artisanat, la culture et le sport ne sont pas en reste : une enveloppe de 126 milliards FCFA soutiendra la vie associative, la construction d’aires de jeux, de centres culturels, et d’incubateurs pour jeunes créateurs.
La sécurité, la diplomatie et la défense seront également modernisées grâce à un financement de 939 milliards FCFA. L’objectif est de renforcer les services publics, les collectivités locales, et les missions diplomatiques, tout en développant les infrastructures et les équipements nécessaires à la souveraineté nationale.
Une vision souveraine et transformante
En refusant de céder à la facilité de l’endettement, Axel Ibinga Ibinga propose une vision souveraine, responsable et résolument tournée vers l’avenir. Son projet économique repose sur un principe simple mais puissant : le Gabon peut se développer par lui-même, avec ses propres ressources, à condition d’avoir la volonté politique de rompre avec les logiques anciennes.
Dans un pays fatigué des promesses non tenues et des réformes inabouties, cette approche offre une alternative crédible, structurée et inspirante. Le 12 avril 2025, les électeurs auront à choisir entre le maintien d’un système obsolète et l’audace d’un renouveau fondé sur le travail, la compétence et la souveraineté.
«Votons massivement pour la République du travail !» martèle le candidat. Pour Axel Stophène Ibinga Ibinga, le moment est venu de réconcilier le Gabon avec ses ambitions.
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