Présidentielle / Le recul des partis politiques ? | www.union.sonapresse.com/fr

Une situation, à tout le moins, inédite dans l’histoire politique de notre pays. Tant les partis politiques, depuis la restauration du multipartisme en 1990, ont toujours eu la « mainmise » sur l’élection présidentielle.

Cette situation est si particulière que la plupart des écuries politiques se sont engagées à soutenir l’un des 8 candidats, Brice Clotaire Oligui Nguema. D’autres ont même adhéré au Rassemblement des bâtisseurs (RDB), plateforme qu’il a mise sur pied, sous-tendue par des valeurs de solidarité, d’unité et d’inclusivité.

C’est à croire que toutes ces formations politiques, le temps de la présidentielle, ont mis de côté leurs aspirations légitimes à conquérir le pouvoir. Selon de nombreux observateurs, il n’y a rien d’étonnant à tout cela.

Tout ceci ne serait que la résultante du contexte né à la suite de l’avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le 30 août 2023. Et qu’une fois la présidentielle terminée, les partis politiques devraient reprendre leur liberté de mouvement. Avec en ligne de mire les élections législatives, sénatoriales et locales (Conseils départementaux et municipaux).

Des scrutins qui permettront aux uns et autres de cerner l’implantation réelle de leurs partis politiques. Et quelque part d’en finir avec toutes ces formations dont l’existence se résume à leurs fondateurs.