L’inventaire du patrimoine s’inscrivait dans le cadre du processus de clôture des activités du projet, le 31 juillet 2024. Le patrimoine est composé de l’immobilier, du matériel roulant, de l’équipement informatique et bien d’autres.
A en croire le coordonnateur, le Dr Pierre Okandzé Elenga, le projet est régional au niveau de l’Afrique centrale avec les pays comme l’Angola, le Tchad, la République centrafricaine et le Congo. Il est financé par la Banque mondiale pour une durée de quatre ans. Mais le Congo n’a travaillé que pour trois ans et demi.
Selon lui, il n’était pas encore le moment de faire le transfert du patrimoine parce que ce processus nécessite des étapes : la date de clôture qui interdit certaines opérations, la période de grâce permettant de préparer tous les documents à réaliser un audit externe.
Le Dr Pierre Okandzé Elenga a assuré à cette occasion de la disponibilité de tous les rapports tout en insistant sur un prêt de plus de 8,8 milliards FCFA, dont 99% de fonds alloués ont été consommés pendant la période d’exécution et 1% restant, soit 277 millions FCFA, déposé à la Banque congolaise de l’habitat, le 7 février dernier. Ces fonds, a-t-il assuré, seront rapatriés à la Banque mondiale.
« Le personnel du projet travail bénévolement depuis huit mois sur le processus de clôture d’activités. Nous faisons le transfert du patrimoine, mais une fois les clés remises, la clôture restera difficile car le projet a encore des questions techniques et des rapports à élaborer », a-t-il déclaré.
Du côté de la délégation de la direction générale de l’Administration et des Ressources du ministère de la Santé et de la Population, aucun agent ne s’est prêté aux questions de la presse.
Notons que le Redisse a pour objectif de renforcer les systèmes de surveillance des maladies à potentiel épidémiologique.
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