Melvin Moya
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“Elle, c’est la grande folle, et nous, on est aussi folle de la suivre.” Joviales, Cécile (46 ans), Stéphanie (43 ans), toutes deux résidentes à Puymiclan (Lot-et-Garonne) et Christelle (47 ans), habitante au Mas-d’Agenais ont entamé une vraie course contre-la-montre pour pouvoir participer au Raid des Alizés.
Organisée en Martinique du 27 novembre au 2 décembre 2024, cette aventure sportive, nature et solidaire 100 % féminine sera l’occasion pour les trois femmes de récolter des fonds pour lutter contre la maladie de Huntington.
Touchée indirectement par la maladie, Cécile souhaite donner espoir aux malades
Encore méconnue du grand public, cette maladie héréditaire et rare, alliant d’importants troubles moteurs, cognitifs et psychiatriques jusqu’à la mort, concerne 18 000 personnes en France, d’après les dernières données de l’Inserm en 2022. La belle-sœur et la nièce de Cécile sont touchées par cette pathologie. Instigatrice du projet, l’Atsem à Birac-sur-Trec voulait à la fois donner de l’espoir aux malades, mais aussi se lancer un défi sportif.
“J’ai 46 ans, je me suis dit qu’est-ce que je peux faire ? J’aime le sport et j’ai des filles à côté de chez moi qui l’ont fait alors je me suis dit pourquoi pas”, développe Cécile. Initialement suivie par deux autres amies, la Puymiclanaise a dû changer son équipe en raison de problèmes sportifs et de santé. Véritable course de résilience, le raid est découpé en plusieurs épreuves en cinq jours : trail, canoë-kayak et VTT.
Pour gagner de l’argent, les 75 équipes de trois filles ont l’impératif de terminer ensemble chaque épreuve, sous peine de prendre des points de pénalité, et de ramasser le maximum de balises, représentant des financements. En fonction de l’ordre du classement, plus on est proche des meilleurs, plus il y a de l’argent.
Plus de 5 000 euros restent à trouver
Avant de peut-être pouvoir gravir la mythique Montagne Pelée, les trois amis doivent réunir 10 000 euros pour pouvoir assurer leur participation dans de bonnes conditions. “Cette somme englobe le voyage, les affaires pour dormir, les VTT et les canoës-kayaks”, détaille Cécile.
Actuellement, il manque encore un peu plus de 5 000 euros pour permettre au trio de relever leur défi caritatif. Stéphanie lance donc un appel : “On est fun, on est dynamique, on est hyper compliqué et la maladie de Huntington elle n’est pas connue pourtant elle fait des désastres chaque année.” Si vous voulez effectuer un don pour Ls Jo’bars (nom de l’association).
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