C’est l’un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus estimés de sa génération. Avant de s’envoler pour la Guadeloupe, Francis Cabrel propose trois dates à guichets fermés en Martinique, dès ce soir (vendredi 7 mars).
Il est a l’origine de chansons intemporelles comme « Je l’aime à mourir », « L’encre de tes yeux » ou encore « Petite Marie ».
Francis Cabrel se produit pour la toute première fois en Martinique, dans le cadre de sa tournée « Trobador Tour », les 7, 8 et 9 mars, à 20h30, à Tropiques Atrium.
25 millions d’albums vendus
Trois concerts à guichets fermés pour le chanteur aux 25 millions d’albums vendus au cours de sa carrière.
Avant de partir en vacances, le chanteur se produit mercredi prochain (12 mars), à 20h30 au Palais des Sports du Gosier.
Une première rencontre tout en émotion pour le chanteur, qui s’attend à ce que son public martiniquais, soit « un peu timide », comme lui-même.
Moi, je suis assez timide. Je ne demande pas aux gens de chanter parce que je les laisse vraiment vivre la soirée comme ils le veulent. Mais après, je serai évidemment très charmé de chanter en leur compagnie également. Ça sera une première, donc les premières, c’est toujours un peu un peu intimidant pour un timide comme moi. C’est toujours un truc spécial. Il faut vraiment se surpasser pour aller jusqu’au micro, pour chanter pour tous ces gens qui attendent ça, qui ne regardent que vers un seul point. Donc c’est quand même un cap, quelque chose qu’il faut oser franchir. Et je me rends compte que c’est chaque soir le même petit combat intérieur. Et puis après la chaleur qui arrive de la salle, l’enthousiasme, il y a comme un partage qui s’installe, voilà tout. Tout le monde est réconforté, ça se passe bien, mais les premiers instants, pour moi, c’est toujours quand même un peu compliqué.
Pour sa première venue aux Antilles, Francis Cabrel évoque aussi son amour pour les langues régionales, comme le créole, qui a inspiré ses créations musicales de ces dernières années.
J’ai fait un album il y a 4, 5 ans maintenant, où je parle pas mal de mon pays d’origine qui est le Sud-Ouest de la France. Dans ce Sud-Ouest-là, il y avait il y a très longtemps un mouvement poétique occitan, dont est issu le personnage du troubadour. J’ai beaucoup aimé l’image du troubadour, puisqu’on m’a longtemps qualifié de troubadour. Même la première fois que j’ai apparu sur scène, les gens ont dit : « C’est un troubadour ». Comme je savais pas trop ce que c’était, j’ai creusé et j’ai trouvé qu’ils avaient écrit de très belles choses. J’ai fait un disque un peu en leur mémoire. Cette ritournelle signifiait surtout mon nouvel amour et mon nouvel intérêt pour les langues régionales, incluant vos langues naturelles ici comme le créole ou comme chez nous, l’Occitan, le Basque, le Gascon, le Corse, etc. Tout ça, ça commence à me passionner pas mal.
À ÉCOUTER Entretien en longueur avec Francis Cabrel, par Mégan Bourdon-Cohen
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