que faut-il attendre des médiatieurs de la Cédéao ?

Alors que le Mali, le Niger et le Burkina ont annoncé début juillet la création d’une « confédération », marquant encore un peu plus la rupture avec la Cédéao, l’organisation ouest-africaine espère toujours le retour des trois États sahéliens dans ses rangs. Dans cette optique, elle a chargé le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, de mener des discussions avec les régimes militaires des trois pays, au côté du président togolais. Qu’attendre de cette médiation ? Éléments de réponse.

En Afrique de l’Ouest, le fossé se creuse inexorablement entre l’organisation régionale, la Cédéao, et l’Alliance des États du Sahel, regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Samedi dernier, les trois pays sahéliens dirigés par des militaires ont tenu à Niamey leur tout premier sommet au cours duquel ils ont annoncé la création d’une « confédération », présentée par l’homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani, comme une alternative « à tout regroupement régional factice ».

Le président togolais a notamment exprimé à plusieurs reprises des réticences contre les sanctions prises à l’encontre des trois pays et aurait joué un rôle clé dans la levée des embargos économiques imposés au Mali et au Niger.

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