Quentin Dupieux met le feu au palmarès

«C’est l’histoire d’un mec, il va faire son plein… » Tel est le pitch ultra-simple, et pourtant plein de tension et de suspens, du Plein. C’est ce super court métrage, signé Charlie Moreno, qui a reçu ce samedi soir des mains de Quentin Dupieux le Grand Prix du jury du 14e Nikon Film Festival. Une récompense méritée tant ce petit film dramatique parvient, en 2 minutes 20, à remonter le fil dramatique de la vie d’un homme en perdition avec un art consumé de la suggestion.

Un festival très ouvert au public

D’autres films ont mis aux poudres le « feu » du thème imposé et méritent leurs récompenses. Le prix du public par exemple, attribué par vote sur Internet à Ya Hanouni de Lyna Tadount et Sofian Chouaib : l’histoire d’un père et d’une mère qui se disputent le premier mot d’un bébé dans son berceau sur fond d’attaque terroriste.

Si on cite ce prix en premier lieu, c’est que le Nikon Film Festival est l’une des rares manifestations cinématographique à partager avec le public l’intégralité de sa programmation sur un site dédié. Et les films du palmarès sont bien évidemment toujours visibles. 20 Minutes vous partage les liens, il suffit de cliquer sur les titres pour voir les films.

Et apprécier la performance des deux prix d’interprétation au talent singulier : Hélène Martinelli dans 5e B d’Arnaud Huck, qui bouscule dans la rue un ancien camarade de classe et Samir Decazza, dans L’Echauffement de Jana Judor, qui détaille à un pote ce qu’il a prévu pour réussir son date du soir. Deux films à la chute aussi subtile qu’inattendue. Tout comme celle de Libre Max de Marc Allal et Hugo Hamdad, prix du scénario, dont le coup de feu final laisse pantois.

L’enfant d’« Anatomie d’une chute » en « Autoportrait »

On aime beaucoup le prix des médias remis à Anechoïque d’Enzo Croizier (20 Minutes faisait partie de ce jury), ainsi que le Prix Alice Guy remis à Marie Poupinet pour Autoportrait où l’on a plaisir à retrouver Milo Machado-Graner, l’enfant d’Anatomie d’une chute. C’était aussi le film préféré de l’auteur de ces lignes, qui n’a finalement qu’un regret : que le très flamboyant western animé La revanche d’Al Umett reparte comme un pétard mouillé, c’est-à-dire bredouille. Mais la compétition, qui a rassemblé 2.272 films cette année, était une fois de plus particulièrement relevée.

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