Qui est Maryse Condé, écrivaine née en Guadeloupe ? – Lumni

Contexte historique

Plusieurs fois pressentie pour le prix Nobel de littérature, Maryse Condé était considérée comme une figure majeure de la littérature francophone. L’écrivaine guadeloupéenne, née à Pointe-à-Pitre le 11 février 1934 et morte le 2 avril 2024 à Apt, avait vécu dans plusieurs pays d’Afrique, en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, où elle avait fondé et dirigé un centre d’études francophones à l’université de Columbia.

Marquée, à la fin des années 1950, par la lecture du Discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire, elle entame, à partir des années 1970, la rédaction d’une œuvre traversée par une réflexion sur les identités noires et la colonisation. Parmi ses livres remarquables, citons Hérémakhonon, en 1976, Ségou (1984-1985), un best-seller sur l’empire bambara au XIXe siècle au Mali, puis Moi, Tituba sorcière, qui se déroule aux États-Unis au XVIIe siècle (paru en 1988). Elle reçoit en 1988 le prix de l’Académie française pour son livre La Vie scélérate, récit autobiographique de son enfance, écrit en 1987.

Maryse Condé a été la première présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage, de 2004 à 2009, organe qui sera remplacé par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage en 2019.

Ce reportage de 1984 de la chaîne RFO part à la rencontre, à Paris, de Maryse Condé. On la suit dans son quartier, au marché de la place d’Italie, dans sa cuisine, à table avec ses filles Sylvie et Aïcha, à RFI pour une interview sur son roman, lors d’une réunion de travail pour le journal Africa et à la Sorbonne où elle est professeure de littérature comparée.

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