Bien que la transaction n’ait pas encore été finalisée, l’État gabonais et le Groupe Assala Energy tiennent à s’assurer que l’un et l’autre respecte bien les priorités et les obligations liées à l’opération d’acquisition formalisée en février dernier, notamment pour ce qui est du maintien des acquis sociaux des employés gabonais au sein de la société pétrolière.
Les tractations se poursuivent entre l’État gabonais représenté par Gabon Oil Company (GOC) et l’investisseur américain Carlyle en rapport à la préemption déclenchée par Libreville à la suite de la mise en vente des actifs d’Assala dans le pays. Si les militaires au pouvoir sont encore en quête des fonds permettant de matérialiser leur ambition, c’est un autre sujet qui préoccupe le Bord-de-mer qui semble certain d’y parvenir : le respect des priorités et des obligations liées à cette acquisition.
L’audience accordée, mercredi 24 avril, par le général Brice Clotaire Oligui Nguema à la délégation d’Assala conduite par David Roux, président-directeur général du Groupe Assala Energy UK & Gabon, visait donc à faire le point sur ces principales clauses, à savoir : le maintien de la production, de la sécurité des équipements et des personnes, ainsi que la préservation des acquis sociaux des employés gabonais au sein de la société pétrolière. Le président de la Transition a souhaité s’assurer de ce que les deux parties étaient sur la même longueur d’onde.
Directeur général d’Assala Gabon, Edgard Mba Oniane, a pour sa part répondu par l’affirmative à la préoccupation des autorités gabonaises. «Le processus [d’acquisition de 75% des actifs d’Assala Gabon par la GOC] est sur la bonne voie», a-t-il par ailleurs déclaré à la presse au terme de leur entretien.
Articles similaires
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.