Et le pire?
Je suis tombée en panne au milieu de nulle part, sans réseaux. J’ai eu peur, bloquée sur une route rurale isolée. Heureusement, les australiens sont plutôt des gens gentils. Différentes personnes se sont arrêtées pour m’aider. La panne n’est jamais agréable, dans la vie de tous les jours, mais quand il s’agit de votre maison, cela prend une autre dimension. Vous ne pouvez pas simplement l’envoyer au garage, sans que cela ne génère un effet domino pénible (trouver où dormir, perdre de la nourriture, devoir emporter avec vous les bons vêtements/outils du quotidien…)
Comment es-tu financièrement indépendante?
Avant de partir, j’ai travailler comme agent de circulation, ce qui m’a permis d’économiser 30 000 euros pour mon voyage. Je me suis dit que c’était faisable d’avoir 500 euros par semaine pour un an. Aujourd’hui, je touche aussi des petits revenus grâce aux réseaux sociaux. Mais je reste aussi ouverte aux opportunités. Si je peux ou dois travailler un mois quelque part pour repartir, je n’hésiterais pas à le faire.
Penses-tu que ton mode de vie a aussi une portée politique?
Je sais que de nombreuses personnes qui vivent dans un van, le voit comme un acte politique. Mais aussi une alternative face à la montée vertigineuse des prix de l’immobilier en Australie. Personnellement, j’ai conscience que je ne pourrais pas me permettre de payer un loyer tout en maintenant le mode de vie qui me plait. Aujourd’hui, j’ai la possibilité de passer mes journées librement, de vivre au plus près de la nature tout en dépensant le même montant, voir même moins que des gens sédentaires.
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