En tant qu’artiste, constamment exposée et très présente sur les réseaux sociaux, comment avez-vous appris à embrasser votre authenticité ?
Ce n’est jamais facile. On traverse toutes des phases : des jours où l’on se sent bien dans sa peau, et d’autres où c’est plus difficile. C’est normal. Pour ma part, j’essaie d’être aussi transparente que possible avec mes fans. Il y a des moments où je me sens au top, et d’autres où je ne me reconnais même pas. Au début de ma carrière, je lisais tous les commentaires, et certains me faisaient très mal. Avec le temps, j’ai appris à ne plus chercher la validation extérieure. Bien sûr, l’avis de mes proches compte toujours — ma famille, mes amis — mais celui des inconnus sur Internet, beaucoup moins. Aujourd’hui, j’ai adopté une nouvelle approche : ce qui compte, c’est ce que je pense de moi-même.
Vous prônez depuis toujours la confiance en soi et l’acceptation de son corps. Quel message aimeriez-vous faire passer aux jeunes filles qui grandissent avec cette pression constante des réseaux sociaux ?
Beaucoup disent « aime-toi », mais ce n’est pas toujours un vrai conseil. Parce qu’on ne sait pas forcément comment s’aimer. Il faut des gestes concrets. Par exemple, je complimente souvent d’autres femmes — sur leur gentillesse, leur look, leur énergie. Mais face au miroir, je peux être très dure envers moi-même. J’ai appris à stopper ces pensées et à les remplacer par quelque chose de positif. Imaginez parler à votre meilleure amie comme vous vous parlez à vous-même… Ce serait destructeur. On doit apprendre à se traiter avec la même douceur qu’on offre aux autres. La confiance ne vient pas de la perfection, mais de l’acceptation. Un jour, vous regarderez des photos de vous et vous penserez : « J’étais belle, finalement. » Alors vivez l’instant présent, partagez ces souvenirs, et soyez fières de vous.
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