Rencontre entre le Premier ministre burkinabè et l’ambassadeur de Belgique

Les discussions ont permis de réaffirmer l’excellence de la coopération entre le Burkina Faso et la Belgique. Le statut du Burkina Faso comme l’un des 14 pays prioritaires de la coopération belge, avec un taux d’exécution de programme parmi les plus élevés, témoigne de l’efficacité et de la qualité de ce partenariat.
 
Le Premier ministre Kyélem de Tambèla a plaidé pour une coopération basée sur le principe de bonne foi, soulignant l’importance d’un traitement équitable et respectueux entre les partenaires. Il a appelé à dépasser les approches paternalistes et condescendantes parfois observées dans les relations entre pays du Nord et pays du Sud, en faveur d’une collaboration inclusive et empreinte d’humilité.
 
Le Premier ministre a réitéré l’attachement du Burkina Faso au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. Il a également souhaité une réciprocité de la part de ses partenaires, soulignant l’importance du respect de la souveraineté nationale. Cette position s’inscrit dans une dynamique continentale plus large de revendication d’une plus grande autonomie et d’un traitement égalitaire de la part des puissances internationales.
 
Concernant les questions de libertés, le Premier ministre a réfuté les critiques formulées par certains acteurs, les qualifiant de malveillantes et infondées. Il a invité la Belgique à renforcer son engagement au Burkina Faso, y compris dans des secteurs stratégiques comme l’aviation, pour soutenir le développement du pays. Cette invitation traduit la volonté du Burkina Faso de poursuivre une coopération constructive et bénéfique pour les deux parties, sans remise en cause de ses principes fondamentaux.
 
Le Premier ministre Kyélem de Tambèla a exposé la vision du Burkina Faso d’un développement endogène, où l’aide extérieure joue un rôle complémentaire, et non prépondérant. Cette approche vise à promouvoir l’autosuffisance du pays et à valoriser ses ressources nationales, en vue d’une croissance durable et inclusive. Ce modèle de développement alternatif met en avant l’importance de l’appropriation nationale des processus de développement et de la valorisation des potentialités locales.

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