Rénovations et relaxant musculaire: des contradictions relevées au procès de Dominique Laroche

L’exercice s’est révélé plus difficile pour l’accusé, dont plusieurs affirmations ont été remises en doute.

Me Bérubé a notamment soulevé des contradictions concernant les rénovations que Laroche affirmait effectuer dans son logement. Il faut rappeler qu’en témoignant, l’accusé mentionnait qu’il s’agissait de l’une des raisons pour lesquelles les relations avec la plaignante étaient peu nombreuses, en plus de son emploi du temps.

Laroche s’est montré imprécis mardi sur plusieurs dates auxquelles se seraient produites ces rénovations, expliquant finalement que les travaux étaient un projet constant dans la maison.

Laroche a également reconnu avoir utilisé un relaxant musculaire lors de relations sexuelles, mais n’en avoir acheté qu’à une seule reprise, entre 2016 et 2018. Pourtant, Me Bérubé a mentionné que cette substance, pourtant volatile, avait été retrouvée lors d’une perquisition au domicile de l’accusé en 2021.

 

Au cours du contre-interrogatoire, il a également été question du lien de confiance établi entre l’accusé et la plaignante. Me Bérubé a fait ressortir un échange de courriels datant de 2017, dans lequel l’accusé créait un «scénario» dans lequel il proposait à la plaignante d’avoir des relations sexuelles avec un jeune mineur de 16 ans seulement.

Un autre témoignage sera entendu de la part de la défense mercredi, avant que l’on procède aux plaidoiries, jeudi.

Rappelons que la victime dit avoir été agressée à plusieurs reprises par M. Laroche, et ce, pendant une dizaine d’années. Les attouchements auraient débuté alors qu’elle n’avait que 13 ans et auraient eu lieu à plusieurs endroits, dont la résidence de l’accusé.

Mais Dominique Laroche raconte n’avoir eu que des relations sexuelles consentantes avec la plaignante, et ce uniquement alors qu’elle était majeure.

Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.


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