Accusé d’avoir omis de se conformer à une ordonnance du tribunal et d’agression armée sur un agent de la paix, Ricky Breau-Roy est parvenu à recouvrer sa liberté.
Au terme d’une audience de remise en liberté provisoire tenue lundi en Cour provinciale à Bathurst, le juge Éric Sonier a déterminé que la Couronne, qui s’opposait à la libération de l’accusé, n’a pu faire la démonstration que l’individu représentait un danger et devait demeurer détenu pendant les procédures judiciaires qui pèsent contre lui.
La remise en liberté de Breau-Roy est assortie de quatre simples conditions, soit celle de comparaître au tribunal lorsque requis, de prendre ses médicaments prescrits par un médecin, de résider chez un oncle dans la région de Tracadie et de suivre les règles en vigueur dans la maison.
Appelé à la barre des témoins par la défense et à témoigner en faveur de l’accusé, un oncle de ce dernier a affirmé au tribunal que Ricky Breau-Roy se comportait honorablement lorsqu’il prenait ses médicaments contre l’anxiété et qu’il suivait toujours les directives à la maison.
Témoignant à son tour, l’accusé a affirmé bien se sentir lorsqu’il est sous médication et dit se tenir loin de l’alcool et des drogues.
Ce dernier est toutefois loin d’être au bout de ses peines. Ricky Breau-Roy doit comparaître en Cour provinciale jeudi à Miramichi pour faire face à des accusations d’avoir résisté à un agent de la paix, avoir proféré des menaces, d’agression armée contre un agent de la paix, méfait, contact sexuel sur une personne mineure, agression sexuelle et de défaut de se conformer à une ordonnance.
Ricky Breau-Roy est un habitué des tribunaux et des mises en accusation.
Il a eu maille à partir avec l’appareil judiciaire à plusieurs reprises, particulièrement au cours de l’année 2022 et celle de 2023 où il a été accusé d’une douzaine d’infractions au Code criminel.
L’accusé de 21 ans avait fait face à une vingtaine de chefs d’accusation passablement sérieux, dont agression sexuelle armée, séquestration, profération de menaces, voies de fait, agression armée et harcèlement criminel.
Les gestes qui lui étaient reprochés avaient mené à une importante opération policière dans une résidence de la rue Principale à Tracadie en avril 2023.
Des membres de la GRC avaient alors retrouvé une personne qui avait affirmé avoir été victime d’agression sexuelle et de séquestration par un homme.
Ricky Breau-Roy avait toutefois été reconnu non coupable au terme d’un procès tenu à la fin de l’été 2023.
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