« Rien ne peut être fait » : une jeune femme au mode de vie ultra sain pense avoir un simple mal de dos, le diagnostic la dévaste
« Mon monde s’est effondré ». À seulement 31 ans, Becca Smith a vu sa vie basculer du jour au lendemain. Coach sportive, cette habitante de Chester en Angleterre a longtemps souffert d’un intense mal de dos. « Je mène une vie active et saine. Je n’ai jamais fumé. J’ai donc supposé que je m’étais blessé à l’entraînement et j’ai pensé que j’avais peut-être une hernie discale », s’est-elle souvenue. Mais puisque la douleur ne passait pas, elle a décidé de faire des tests plus approfondis.
C’est là que les médecins lui ont diagnostiqué un cancer des poumons à petites cellules. « Il s’était propagé à tout mon corps, a raconté Becca Smith. Y compris à mon cerveau. Les médecins ont dit que rien ne pouvait être fait pour me sauver. » Alors que son état de santé se détériorait, la jeune femme a été renvoyée de l’hôpital chez elle pour passer ce que sa famille croyait être ses dernières semaines.
« J’ai un groupe de très bons amis, avec mes sœurs, ma mère, mon père et ma famille proche. Tout le monde passait du temps à mon chevet pour me dire au revoir. J’ai de vagues souvenirs de gens qui chantaient et me racontaient des histoires, portant des masques parce que c’était pendant la pandémie », a confié Becca Smith. Alors que tous pensaient la perdre, sa maman a reçu un appel qui a tout changé.
Au bout du fil ? Un médecin qui lui a annoncé que la jeune femme avait été testée positive au lymphome anaplasique kinase. « Il existe de nombreuses mutations génétiques différentes, dont celle-ci. Avec certaines mutations génétiques, nous avons des médicaments spéciaux qui peuvent interrompre la croissance du cancer, a confié Joanne Wilson, infirmière clinicienne spécialiste du cancer du poumon au Clatterbridge Cancer Centre. Les comprimés se concentrant uniquement sur la mutation et non sur les cellules saines. »
Malgré la maladie, elle reste battante
« On les appelle thérapies ciblées. Certaines personnes atteintes de ce cancer du poumon réagissent très bien à une thérapie ciblée, comme Becca, s’est réjouie la spécialiste. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un remède contre le cancer du poumon, mais le traitement peut souvent empêcher la croissance du cancer, voire même le réduire. » Trois ans après son diagnostic initial, Becca Smith gère désormais sa maladie avec des médicaments quotidiens.
Mais sa bataille n’est pas terminée. Les examens ont en effet montré une légère progression du cancer dans son cerveau. « J’essaie maintenant de considérer mon cancer comme un problème de santé à long terme. Avec le soutien de ma famille et de mes amis, j’arrive à me débrouiller, a assuré la jeune femme. J’aime retrouver mes amis autour d’un café et me promener tous les matins pour me vider la tête. Je fais du yoga, du Pilates, je mange bien et je travaille à nouveau. J’installe ma propre salle de sport. »
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