sa licence d’exploitation lui est retirée pour une licence provisoire valable jusqu’au 30 juin

Air Antilles dans une situation financière plus que difficile… La Direction générale de l’Aviation civile lui a retiré sa licence d’exploitation pour la remplacer par une licence temporaire valable jusqu’au 30 juin. La compagnie aérienne espère l’arrivée prochaine d’un nouvel actionnaire.

Moins d’un an après avoir relancé, non sans mal, l’exploitation de ses lignes, Air Antilles a désespérément besoin d’argent. Les 35 000 passagers transportés en 2024 s’avèrent très insuffisants pour assurer un taux de remplissage convenable. Les 17 millions d’euros apportés par la Collectivité territoriale de Saint-Martin, actionnaire majoritaire, ne sont plus qu’un lointain souvenir. Enfin, les 4 millions d’euros injectés récemment par la CIPIM (holding du groupe Edéis), l’autre actionnaire, arrivent trop tardivement.

Conséquence, la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a supprimé la licence d’exploitation d’Air Antilles pour la remplacer par une licence temporaire valable jusqu’au 30 juin. Ce dispositif, conforme à la législation européenne, intervient lorsqu’un transporteur n’est plus à même de satisfaire à ses obligations financières à 12 mois.

Contacté, le Président-directeur général d’Air Antilles, Jérôme Arnaud, dit prendre acte de la décision de la DGAC, assure que la compagnie peut survivre car propriétaire de ses avions mais annonce néamoins l’arrivée d’un nouvel actionnaire de référence. Ce dernier aurait signé une lettre d’intérêt, assure le PDG.

Un Jérome Arnaud, dont les jours seraient désormais comptés. Certains, en interne, remettent en cause son bilan. Son départ serait donc imminent, assurent plusieurs sources concordantes.


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