Saint-Martin, Saint-Barthélemy puis la Guadeloupe… Les attentes et le programme de Manuel Valls en visite dès aujourd’hui

Durant ces 2 jours de visite en Guadeloupe, Manuel Valls est attendu sur de nombreuses problématiques concernant les contrats d’engagements de l’Etat avec le territoire.

Il y a d’abord la problématique de la vie chère. Le ministre s’est montré très musclé sur la question en pointant du doigt certains groupes dominants en Outre-mer, notamment dans le domaine de l’alimention.

Mais le résultat de cette offensive n’est pas encore visible. Il devrait concrètement développer sa stratégie pour faire baisser ces prix, notamment en renforçant le fameux bouclier qualité prix, qui porte sur les produits de première nécessité.

L’eau demeure toujours une préoccupation majeure en Guadeloupe. Entre financements croisés et ingénierie, l’État appelle les élus à assumer leur responsabilité, mais son concours financier reste vital pour la suite des chantiers de réhabilitation.

Autre dossier : le renforcement de  l’accompagnement financier de l’état sur la gestion et le traitement des sargasses.

Enfin, les élus interpelleront Manuel Valls sur la question des dotations de l’État pour les collectivités et sur l’évolution institutionnelle, notamment pour les Îles du Nord.

Beaucoup d’attentes, mais globalement, les acteurs restent assez réservés quant aux potentielles propositions du gouvernement Bayrou, en cette période de restriction budgétaire  et de crise internationale 

La visite de Manuel Valls sera rythmée par des rencontres avec les élus, les acteurs économiques, les forces de l’ordre, également. Il , ainsi que par des visites d’infrastructures stratégiques.  

Première étape, Saint-Martin, ce vendredi 14 mars. Après une arrivée à l’aéroport de Juliana, en partie hollandaise, il se rendra à la cité administrative et judiciaire de Concordia, puis le collège de La Savane. Le ministre ira ensuite à la caserne du Service Territorial d’Incendie et de Secours (STIS) abant un échange avec les gendarmes. 

La fin de journée sera consacrée à la visite de l’institut médico-social IME Tournesol à Marigot et une rencontrera avec le président de la collectivité de Saint-Martin, Louis Mussington et des élus.

La journée s’achèvera par un dîner avec les acteurs socio-professionnels de l’île.  

Le lendemain, samedi 15 mars, il se rendra à Saint-Barthélémy où il s’entretiendra avec Xavier Lédée, le président de la collectivité, puis les élus de l’île.

Plusieurs visites sont prévues : la gendarmerie, une usine de traitement des déchets et la nouvelle caserne du STIS.

L’après-midi, direction la Guadeloupe. La cérémonie des couleurs et la présentation du régiment du service militaire adapté (RSMA) à Baie-Mahault seront suivies d’un entretien avec le président du Conseil régional, Ary Chalus, puis avec Guy Losbar, président du Conseil départemental. 

Ce dimanche matin (16 mars 2025) sera essentiellement en Basse-Tere, avec l’inauguration de la Préfecture au Palais d’Orléans à Basse-Terre, avant la découverte de Vieux-Fort où Manuel Valls rencontrera les célébres brodeuses. Il signera également un avenant au contrat d’accompagnement du SMGEAG, lors de cette visite dans la commune.  

L’après-midi sera marqué par une visite du barrage anti-sargasses d’Arnouville et du Grand Port Maritime. Il poursuivra par la découverte d’une exploitation agricole et d’un atelier de transformation agroalimentaire à Anse-Bertrand, avant d’assister à une démonstration de Gwoka et de visiter le Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre.  

Le lundi (17 mars) sera placé sous le signe de l’emploi avec un arrêt à Sainte-Rose pour un échange sur l’insertion professionnelle et des discussions avec les acteurs du tourisme. 

Nouvelle inauguration ensuite, celle du siège d’EDF à Jarry, avant une table ronde sur l’économie de la Guadeloupe et les enjeux liés à la vie chère.  

Ces échanges sonneront la fin de sa visite en Guadeloupe. Manuel Valls s’envolera en début d’après-midi vers la Martinique où il doit rester jusqu’au 19 mars.