Saint-Quentin continue de contester la fermeture de sa succursale du CCNB

Le conseil municipal de Saint-Quentin n’entend pas rester les bras croisés dans le dossier de la fermeture de son local satellite du Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick.

Avec des élections générales à la porte, celui-ci compte bien mettre ce dossier à l’avant-scène et tenter d’obtenir des engagements fermes des éventuels candidats des différentes formations.

En avril dernier, le ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail a annoncé la fermeture de la succursale de Saint-Quentin pour le 14 juin. On y offrait notamment des formations d’études secondaires pour adultes et un programme de rattrapage scolaire visant à préparer les étudiants à l’obtention d’un diplôme secondaire.

Cette décision de fermer l’établissement revient à Travail NB. Faute de financement de la province, celui-ci a convenu de ne pas renouveler ce service ainsi que le bail.

Mairesse de Saint-Quentin, Nicole Somers n’a toujours pas digéré la situation.

«C’est un manque incroyable de sensibilité envers notre communauté, envers nos citoyens qui se fiaient sur ces services pour s’épanouir, pour améliorer leurs conditions de vie et espérer avoir de meilleurs emplois», souligne-t-elle, notant que d’autres communautés de la province sont également aux prises avec une problématique similaire.

Selon elle, certains étudiants auraient déjà décidé de déménager à Campbellton afin de terminer leurs études. Deux bénéficieront pour leur part d’un tutorat afin de terminer leur parcours. Cette option ne sera toutefois plus en vigueur pour de nouveaux clients.

«Pour les futurs clients, ce sera en personne à Campbellton ou encore des cours en ligne. Mais cette façon d’apprendre est une barrière de plus pour ces étudiants. L’éducation en personne vaut beaucoup plus qu’une éducation en ligne», estime Mme Somers.

Celle-ci dit être au courant des intentions de la province depuis novembre dernier et d’avoir tenté depuis différentes approches afin de renverser la décision.

«J’en ai parlé avec les chefs de parti, j’ai fait des appels, discuté avec des représentants du collège communautaire. On nous avait suggéré de trouver un local gratuit et on l’a fait. Mais malgré tout, la décision n’a pas été révisée, on maintient les cours à distance», dit-elle.

Si la municipalité dit vouloir contester la décision du gouvernement, il n’est pas question toutefois de s’aventurer dans une saga judiciaire comme ce fut le cas par le passé lorsque la province s’était attaquée à sa succursale de Services NB.

«On ne va pas aller en cour, mais on n’entend pas se taire pour autant.»

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