Sainte-Marie-de-Kent s’apprête à fêter ses 200 ans

En 1814, 13 familles de colons ont débarqué sur les berges de la rivière Bouctouche pour fonder ce qui allait devenir le village de Sainte-Marie-de-Kent. Deux cents ans plus tard, toute la communauté se prépare à célébrer en grand ces pionniers qui ont contribué à ce qui est devenu l’un des plus beaux endroits de toute l’Acadie.

Du 6 au 14 juillet, l’événement «Célébrations Sainte-Marie 1824-2024» propose une pléiade d’activités de toutes sortes.

«C’est un événement rassembleur pour nous. On veut commémorer nos ancêtres, mais aussi exposer nos jeunes à ce que la vie était il y a 200 ans, avec les défis et les difficultés que nos ancêtres ont traversés», explique le président du comité organisateur, Jean-Guy Hébert.

«On veut se souvenir de ces gens-là et souligner leurs efforts pour développer le village. Notre communauté ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans leur contribution.»

Le comité planche sur le projet depuis plus de deux ans.

«Je suis appuyé par une équipe fantastique. On a eu beaucoup d’idées et on s’est entouré de gens qui sont aussi passionnés que nous.»

Le président affirme que Sainte-Marie-de-Kent est un endroit exceptionnel.

«Ce sont les gens qui font la différence. L’endroit est extrêmement paisible, relax et superbe. Je pense que les gens ici prennent le temps de vivre et d’apprécier la vie. Quand tu n’es pas stressé, tu peux contribuer au bien de ta communauté», précise-t-il.

«Nous sommes entourés de gens de talent et qui ont du coeur à l’ouvrage.»

La programmation débute le samedi 6 juillet, avec notamment le lancement des célébrations à 13h30, qui comprendra une prestation par un groupe de membres des Premières Nations et des chants d’antan des élèves de l’école Mont-Carmel.

Cette journée comprend également une exposition d’art de Marie-Hélène Allain, René Girouard et Mathieu Léger.

La première édition du «Café historique» se déroulera entre 14h et 17h.

La généalogie, les photos historiques, les archives du patrimoine culinaire de la région et une causerie seront à l’honneur.

Une activité qui se répétera quotidiennement tout au long des festivités.

«Ce sera notre point de rendez-vous quotidien. Ce sera un peu le Tim Hortons de nos célébrations si vous voulez! On voulait avoir une activité pour accueillir les gens avec un raconteur et des artistes de toutes sortes. Ils pourront s’asseoir, boire un café et admirer les oeuvres et les livres de nos artistes d’ici.»

À 14h, on procédera à l’ouverture officielle du Sentier du patrimoine sur le site de l’ancien presbytère. Des pierres géantes seront disposées aux abords du parcours et relateront les moments marquants de l’histoire du village.

Au centre du site, on dévoilera une sculpture qui représente un livre ouvert.

Le dimanche 7 juillet, on présentera une commémoration de l’arrivée des premiers colons en canoë au quai dès 9h.

À 17h, le souper-spectacle (qui se déroulera à guichets fermés) mettra en vedette le l’humoriste Luc LeBlanc.

Le mardi 9 juillet, les gens intéressés pourront participer à une table ronde au féminin, avec des témoignages et des possibilités de réseautage.

Le 11 juillet, les organisateurs proposent un «Pique-nique familial d’antan», derrière l’école Mont-Carmel.

Des jeux d’époque comme le souque à la corde, des courses en sacs de patates et une compétition de fer à cheval seront notamment au menu.

Une exposition d’équipement agricole antique attend les visiteurs le vendredi 12 juillet, entre 14h et 17h.

En soirée, on propose un «dialogue autochtone» avec Suzanne Léger et Mathew Sanipass.

Le 13 juillet, on dévoilera la capsule historique qui avait été enterrée en 1996. Les objets qu’elle contient seront remis aux familles qui y ont contribué.

À 17h, on organise une soirée de reconnaissance de citoyens et citoyennes qui se sont distingués au fil des ans. On en profitera pour lancer le «cahier hommage».

Le clou des célébrations sera la diffusion d’un enregistrement de la radio de Radio-Canada réalisé en 1961 lors d’une soirée acadienne chez Cléophas Melanson.

Le tout sera diffusé tout au long de la semaine dans une pièce de l’école Mont-Carmel à travers une radio d’époque.