Santé : Le Plan national de la sécurité sanitaire 2024-2028 validé

À l’issue d’un atelier qui s’est déroulé du 22 au 27 avril à Kintélé, le Plan d’action national de sécurité sanitaire (Panss) 2024-2028 a été validé le 27 avril à Kintélé. Ce plan vise à mettre en œuvre l’agenda de sécurité sanitaire au niveau national. Il couvre les 19 domaines techniques du Règlement sanitaire international (Rsi).

Ce plan avait été approuvé lors de l’atelier d’élaboration du Panss, qui s’était tenu du 14 au 18 avril à Dolisie, dans le département du Niari. De même, l’élaboration du plan opérationnel annuel (POA) du Panss 2024 a été validée à Kintélé.

Le Plan d’action national de sécurité sanitaire Panss est un processus de planification pluriannuel propre à chaque pays, visant à accélérer la mise en œuvre des principales capacités selon le Règlement sanitaire international, Rsi (2005). Il repose sur l’approche « Une seule santé » et une collaboration intergouvernementale pour la préparation aux risques sanitaires.

Le plan validé détaille les priorités nationales en matière de sécurité sanitaire, favorisant la collaboration entre les secteurs, l’identification des partenaires et l’allocation des ressources nécessaires au renforcement des capacités en matière de sécurité sanitaire. Il vise également à fournir des directives générales pour coordonner toutes les initiatives de préparation en cours dans le pays.

Lors de la clôture de cet atelier, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a souligné que la validation de ces plans représente un engagement concret envers l’amélioration de la capacité du pays à prévenir, détecter et répondre aux menaces sanitaires, qu’elles soient naturelles, accidentelles ou intentionnelles. Il a rappelé que la sécurité sanitaire est un pilier essentiel pour garantir la santé et le bien-être des populations, surtout en période de défis sanitaires majeurs.

Le Plan d’action national de sécurité sanitaire devra servir de guide pour les activités à mener dans les différents secteurs, ainsi que pour l’évaluation externe conjointe prévue à cet effet.

Le représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) au Congo, Lucien Manga, a, quant à lui, souligné que le plan opérationnel est crucial pour la crédibilité du pays dans sa préparation et sa riposte aux urgences de santé publique.

Parmi les défis à relever, il a mis en avant la nécessité d’accélérer la consolidation des capacités nationales conformément au RSI, qui restent largement insuffisantes. Il a réitéré l’engagement de l’Oms à soutenir le Congo sur les plans technique et financier pour surmonter ces défis.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

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