Nous ne sommes pas tous égaux face aux gènes reçus à la naissance. Chacun dispose de son propre score de risque polygénique (PRS) qui exprime la probabilité de développer telle ou telle maladie. Et, finalement, de vivre plus ou moins longtemps et bien. Heureusement, les gènes ne font pas tout. Un mode de vie sain peut compenser les effets de gènes « raccourcisseurs » de vie. Et pas qu’un peu : environ 62 %, suggère une étude de chercheurs chinois (BMJ Evidence-Based Medicine, 2024).
Ils ont analysé les données, portant sur de longues années, de plus de 350.000 participants à la BioBank britannique. Selon leurs calculs, les personnes à risque génétique élevé d’une espérance de vie raccourcie pourraient prolonger leur existence de près de 5,5 ans avec un mode de vie sain. A savoir pas de tabac, peu d’alcool, une activité physique régulière, un bon sommeil et une alimentation saine. Et à condition de commencer avant 40 ans…
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