Sarthe. Voile : le difficile début de course de Bertrand Fourmond sur la Cap Martinique

Voir mon actu

Bertrand Fourmond a pris le départ de la course transatlantique à la voile, la Cap Martinique dimanche 14 avril. Il rallie la Trinité-sur-Mer à Fort-de-France. Le chef d’entreprise et skippeur de Sablé-sur-Sarthe a depuis multiplié les incidents. Le point à mi-course, ce lundi 29 avril 2024

Un arrêt de près de 24 heures

« J’évolue en queue de peloton suite à des incidents techniques m’ayant obligé à faire une escale en Espagne, un arrêt de près de 24h, très compliqué à combler aujourd’hui », estime-t-il.

Lors de la descente du Golfe de Gascogne, il a rencontré des problèmes avec son pilote automatique. Un instrument « d’une importance capitale en solitaire ».

Sans lui on ne peut réaliser aucune manœuvre de changement de voile, s’absenter de la barre pour faire de la météo, manger et même dormir.

Bertrand Fourmond

En tentant de le réparer « un autre problème est survenu ». Le moteur ne démarrait plus. Si naviguer au moteur est interdit, il est indispensable pour recharger les batteries. « Et sans énergie , plus de pilote ni d’électronique à bord ».

Le skippeur sabolien a dû faire une escale technique à La Corogne, en Espagne. « Fort heureusement, les réparations ont pu se faire rapidement ». Quand Bertrand Fourmond reprend la mer « la flotte avait déjà 200 milles nautiques d’avance ». Il sait que rattraper les premiers serait impossible mais il « était jouable de revenir dans la course ».

Une zone sans vent

C’était sans compter sur une zone sans vent. « J’ai fait du sur-place pendant 20h ». 

Difficile de « garder en tête l’esprit de compétition ». Bertrand Fourmond se rappelle alors de son « objectif premier sur cette course : finir cette traversée de l’Atlantique en solitaire ». Une course qu’il prépare depuis deux ans. Un investissement « professionnel , matériel et humain ». « Je ne pouvais renoncer ».

Vidéos : en ce moment sur Actu

Il veut continuer d’écrire cette belle histoire et la partager « avec le plus grand nombre : ma famille , mes amis , mes connaissances ». 

Bertrand Fourmond gère bien sa vie à bord. « Après vérification, mes vivres devraient suffire jusqu’à l’arrivée ».  ©Bertrand Fourmond

De nouveaux objectifs

Le skippeur se fixe de nouveaux objectifs réalisables « arriver avant mon anniversaire en Martinique, le 11 mai ; finir d’écrire cette belle aventure et pourquoi pas , doubler quelques concurrents au passage car mon esprit de compétiteur était bel et bien encore présent ! »

Après 15 jours de course, il n’est plus le dernier et « compte bien encore grappiller quelques places ». 

« Je cravache dur pour remonter ». Sa vie à bord est « bien gérée », que ce soit au niveau du sommeil ou des repas. « Après vérification, mes vivres devraient suffire jusqu’à l’arrivée. »

La « chance de vivre cette aventure »

Il ne réalise pas la course parfaite qu’il s’était imaginée, mais mesure sa chance « d’y être encore et de pouvoir vivre cette aventure ». Bertrand pense au concurrent d’Angers Philippe Benoiton « qui y a laissé la vie » et aux concurrents qui ont dû abandonner ». 

Vous pouvez suivre Bertrand Fourmond au quotidien sur son journal de bord.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.


Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.