Ils étaient emprisonnés depuis toutes ces années pour « des délits divers », a dit sans plus de précisions le ministre qui est venu assister à leur remise en liberté, mais n’a pas évoqué d’éventuelles compensations.
« Quelque part, il faut le dire, il y avait eu des dysfonctionnements de l’appareil judiciaire. Des dossiers ont disparu, des prévenus sont là, que faire ? C’est ainsi que dans le souci du respect des droits de l’Homme, il a été décidé au niveau du cabinet et avec M. le procureur général près la Cour d’appel de Conakry de nous pencher sur cette situation et d’apporter une solution », a déclaré M. Kaba.
« Le juge correctionnel du fond s’est prononcé à travers une ordonnance aux fins de mise en liberté de ces 16 personnes. C’est justement en exécution de cette ordonnance du magistrat, que ce matin, on a décidé de venir y procéder solennellement », a-t-il ajouté.
Ce type d’opération s’étendra au reste du territoire national, a-t-il ensuite précisé.
Comme les dossiers de la plupart des personnes libérées ont été perdus, il sera difficile de situer toutes les parties concernées, mais « s’il y a des parties civiles qui ont des prétentions, elles se manifesteront et les juges se percheront là-dessus », a assuré le ministre.
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