Sénégal : le fils d’un ancien maire condamné à 3 ans de prison ; les faits

Au Sénégal, le fils d’un ancien maire s’est retrouvé au cœur d’une mauvaise passe. Il se prénomme Mamadou Korka Ba et est le fils de l’ancien maire de Tambacounda.

Selon les informations, le tribunal correctionnel de Tambacounda a condamné Mamadou Korka Ba à trois ans de prison ferme. La justice lui reproche des coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 25 jours.

Les faits remontent à une visite de Ndiaye Samb, opérateur économique de Koussanar, au domicile de l’accusé. Ce dernier devait une somme de trois millions de FCFA à son créancier.

La situation a dégénéré en violente altercation. Korka Ba aurait agressé Ndiaye Samb et lui aurait dérobé neuf millions de FCFA.

Alertées, les autorités ont d’abord confié l’affaire à la police. Toutefois, face à des soupçons de collusion avec certains agents, le procureur Aliou Dia a préféré transférer l’enquête à la gendarmerie.

Lors de l’audience, Mamadou Korka Ba a nié les faits. Il a affirmé que Ndiaye Samb l’avait attaqué en premier. Mais la victime a maintenu sa version. Un témoignage clé a renforcé l’accusation : la troisième épouse de l’accusé a déclaré avoir assisté à l’agression et au vol.

Après délibération, le tribunal a tranché. Mamadou Korka Ba écope de trois ans de prison ferme. En plus de sa peine, il doit verser 20 millions de FCFA à Ndiaye Samb en guise de dommages et intérêts.

Cette affaire secoue Tambacounda. La condamnation du fils d’un ancien maire ne passe pas inaperçue. Certains y voient une décision exemplaire. D’autres dénoncent une instrumentalisation politique.

La famille de l’accusé envisage de faire appel. Les avocats de la défense estiment que le verdict repose sur des témoignages contestables. De son côté, la victime se dit soulagée par la décision de la justice.

Ce dossier concernant la condamnation du fils d’un ancien maire au Sénégal illustre la lutte contre l’impunité, même lorsque les accusés appartiennent à des cercles influents.

L’affaire reste par ailleurs sous surveillance. L’issue de l’éventuel appel pourrait redéfinir les contours de ce bras de fer judiciaire. Nous y reviendrons.