Sénégal : révélation choquante sur les produits Nestlé pour bébé

Public Eye, une ONG suisse, déclenche une polémique au Sénégal. Elle dénonce la teneur en sucre des produits infantiles Nestlé, spécifiquement destinés aux marchés des pays à revenus plus faibles. Un niveau de sucre jugé excessif et préjudiciable pour la santé des nourrissons.

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Révélations de l’ONG Public Eye

Au centre de cette controverse, l’ONG Suisse Public Eye, affirmant avoir décelé des niveaux alarmants de sucre ajouté dans les produits infantiles de la multinationale Nestlé, réputée pour sa gamme variée de denrées alimentaires. Aucun pays à faible revenu n’est épargné, quoique l’accent soit mis sur le Sénégal. Pour parvenir à ces conclusions, Public Eye a méticuleusement analysé 150 produits de Nestlé, commercialisés au Sénégal mais aussi en Afrique du Sud, au Nigéria et en Amérique latine.

Comparaison avec l’Europe

En comparaison, les mêmes produits, lorsqu’ils sont destinés au marché européen, ne contiennent aucun sucre ajouté. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette addiction précoce au sucre favorise le risque de développer une obésité, notamment chez les nourrissons – une révélation qui soulève des préoccupations éthiques et sanitaires.

Teneur en sucre dans les produits Nestlé

Prenant comme exemple l’examen des céréales Celerac, l’ONG suisse a découvert qu’une portion moyenne contient presque 4 grammes de sucre ajouté – à peine moins qu’un carré de sucre. C’est précisément ce type de produit qui est introduit dans l’alimentation des bébés dès l’âge de six mois. Les statistiques s’avèrent encore plus inquiétantes au Nigéria et au Sénégal, où la teneur en sucre de la même bouillie grimpe respectivement à 6,8 g et 5,9 g. Des taux que les experts médicaux jugent dangereusement élevés.

Prise de position de Nestlé

Nestlé, se retrouvant dans la ligne de mire, réfute ces accusations. Le géant de l’agroalimentaire assure agir dans le strict respect des législations nationales. Cependant, cette défense souligne l’absence d’organes de contrôle et de régulation appropriés au Sénégal, empêchant la mise en place de normes strictes en matière d’alimentation infantile.

Retrait des produits du marché sénégalais ?

L’indignation consécutive aux révélations de Public Eye pousse plusieurs citoyens à solliciter le retrait du marché sénégalais des produits infantiles Nestlé incriminés. L’impact de cette pétition reste toutefois à déterminer et dépendra probablement du retentissement de l’affaire dans l’opinion publique.

La question qui subsiste est : Comment les entreprises multinationales opèrent-elles dans des pays à faible revenu où des régulations strictes font défaut ? Quels mécanismes peuvent être mis en place pour garantir la sécurité alimentaire des plus vulnérables de la société, notamment les nourrissons ?

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