Si l’intelligence artificielle est une force de transformation, comment lui faire confiance ?

Il est commode de se lasser des titres de presse qui nous annoncent que la dernière percée technologique va tout changer. Mais l’intelligence artificielle générative et les grands modèles de langage (LLM) font fi du battage médiatique, en créant une nouvelle forme d’intelligence dont l’impact pourrait même dépasser celui de la création de l’ordinateur personnel.

Avant l’IA générative, les compétences de l’IA étaient impressionnantes mais limitées : reconnaître des objets dans des images, identifier un langage dans un texte ou calculer des nombres dans des ensembles de données massives. Mais les LLM peuvent faire des choses que l’on croyait jusqu’ici exclusivement humaines, comme créer des œuvres d’art, écrire des livres et composer de la musique. L’intelligence de ces modèles comprend des capacités « émergentes », c’est-à-dire de nouvelles capacités inattendues qui n’ont pas été programmées.

Serez-vous bientôt condamné à l’oisiveté et au revenu universel si vous n’êtes pas compétitifs face à l’IA ?

Alors que la technologie progresse à grande vitesse, il est certain que l’IA est sur le point de remodeler considérablement l’économie mondiale, en apportant de nouvelles opportunités et de nouveaux risques. C’est pourquoi beaucoup d’entreprises attendent encore les véritables percées et n’ont pas encore vu la valeur attendue. La promesse de l’IA de changer le monde des affaires et de transformer la façon dont les marchés évoluent ne s’est pas encore concrétisée à grande échelle.

Réglementation mondiale

Pour certains, l’ampleur limitée de la mise en œuvre peut être attribuée à divers facteurs, allant du manque de talents spécialisés dans l’IA et des préoccupations en matière de cybersécurité aux difficultés à aligner le potentiel de l’IA sur les objectifs stratégiques et à garantir un investissement dans la technologie qui soit à l’épreuve du temps. Mais, selon l’organisation de services professionnels et multidisciplinaires Ernst&Young (EY), un autre problème bloque le déploiement de l’IA dans les entreprises : le manque de confiance. L’incertitude provient en grande partie de l’évolution de la réglementation mondiale. Selon une enquête menée par EY, 65 % des chefs d’entreprise estiment que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour faire face aux risques sociaux, éthiques et criminels de l’IA.

IA: Un constat sévère pour les emplois de l’administration

Face aux inquiétudes croissantes concernant la confidentialité des données, la désinformation et les droits de propriété intellectuelle liés à l’IA, les régulateurs se sentent obligés de mettre en place des réglementations efficaces. Mais la technologie évolue plus vite qu’ils ne peuvent le faire, laissant les régulateurs face à un défi permanent : réglementer des problèmes potentiels qui n’ont pas encore émergé. Il n’en reste pas moins qu’à mesure que l’IA s’accélère, les entreprises qui non seulement comprennent et adoptent la technologie, mais l’utilisent de manière responsable, peuvent prendre une longueur d’avance sur leurs homologues.

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