Sommet extraordinaire de la SADC ce 13 mars

Les Chefs d’Etat d’Afrique australe se sont concertés ce 13 mars 2025 en Sommet extraordinaire pour réfléchir à un « plan d’action » sur le conflit dans l’est de la RDC, quelques jours avant le début de négociations de paix entre belligérants.

Les dirigeants, selon des sources diplomatiques congolaises, ont acté la fin du mandat de la SAMIRDC (Force régionale d’Afrique australe) qui a perdu près de 20 soldats dans l’est de la RDC (en majorité des Sud-Africains) depuis la nouvelle offensive du M23 dans cette partie du territoire congolais. Le Sommet recommande le dialogue comme unique solution pour la fin du nouveau conflit dans l’est congolais.

Cette réunion en visioconférence de la SADC (Organisation de coopération régionale) organisée depuis Harare, capitale du Zimbabwe qui préside actuellement l’organisation, a commencé à environ 10H00 locales (08H00 GMT). Outre le « réexamen du mandat » de la mission internationale de la SADC en République démocratique du Congo, le Président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a invité dans son discours d’ouverture ses homologues à « examiner la situation sécuritaire » sur place et à formuler un « plan d’action ».

La RDC est un des 16 pays membres de cette organisation, qui l’a jusqu’ici soutenue de manière indéfectible, en appelant au respect de « son intégrité territoriale » face aux avancées du M23 dans l’est de la RDC, soutenue par les Forces du Rwanda voisin, qui lui ne fait pas partie de la SADC. Ce sommet intervient après une percée diplomatique notable annoncée cette semaine par l’Angola, pays médiateur dans le conflit: la tenue mardi 11 mars dans sa capitale Luanda de « négociations de paix » entre délégations du Gouvernement congolais et du M23, les premières depuis que ce dernier s’est emparé ces deux derniers mois de Goma et Bukavu, principales villes de l’est de la RDC.

 La SADC dispose d’une force militaire dans l’est de la RDC, déployée dans le cadre de la mission SAMIDRC et qui comprend des soldats sud-africains, mais aussi tanzaniens et malawites.

© Afriquinfos & Agence France-Presse