Soudan : les forces de soutien rapide frappent deux autres hôpitaux à El Fasher

Les Forces de soutien rapide (RSF) ont continué de cibler les établissements de santé de l’État du Nord-Darfour, bombardant deux autres hôpitaux dans la capitale régionale El Fasher. C’est ce qu’a dénoncé le gouverneur de la région du Darfour, Minni Minawi, qui dans un post publié sur la plateforme X accuse RSF d’avoir détruit un hôpital privé dans la zone du grand marché d’El Fasher et l’hôpital de Jabal Marra. Il s’agit de la neuvième attaque de ce type signalée depuis le début des combats à El Fasher le 10 mai. Selon le journal « Sudan Tribune », les bombardements aveugles ont déjà détruit le centre de dialyse, l’hôpital El Fasher Sud, l’hôpital saoudien et plusieurs centres médicaux privés. Parallèlement, l’armée soudanaise a annoncé hier soir que ses forces avaient repris le contrôle du quartier de Doha et de ses environs à l’ouest de la ville d’Omdurman, dans l’État de Khartoum. C’est ce qu’a annoncé le bureau du porte-parole officiel des Forces armées soudanaises (SAF), annonçant également l’assassinat de plusieurs membres des RSF qui contrôlaient la zone depuis le début de la guerre en avril de l’année dernière. Il s’agit d’une réalisation importante, car le quartier de Doha représentait une ligne de défense stratégique pour les RSF. En mars dernier, l’armée soudanaise a réussi à reprendre le contrôle du quartier général de la radio et de la télévision ainsi que de l’ancienne zone d’Omdurman. Par la suite, l’armée a progressé en prenant le contrôle de certaines parties de la banlieue d’Umbada, à l’ouest d’Omdurman, tandis que la banlieue de Salha, au sud d’Omdurman, reste aux mains de RSF.

Par ailleurs, le commandant des SAF, Abdel Fattah al Burhan, a réitéré que les forces armées ne négocieront pas avec les RSF tant que l’accord de Djeddah, négocié par les États-Unis et l’Arabie saoudite, ne sera pas mis en œuvre. Concluant sa visite dans les régions de Wadi Sidna et d’Omdurman, où il a passé en revue les forces soudanaises stationnées, Al Burhan a réaffirmé la détermination de l’armée à vaincre « l’ennemi » et à refuser les négociations alors qu’ils poursuivent leurs attaques et occupent le territoire soudanais. « Nous poursuivrons cette bataille jusqu’à la victoire et je répète une fois de plus que nous ne négocierons pas avec un ennemi qui nous attaque et occupe nos terres », a déclaré Al Burhan lors d’un rassemblement militaire à la base militaire de Wadi Sidna, au nord d’Omdurman. « Nous n’irons pas à une table de négociation où ils (les médiateurs) veulent nous tirer par les oreilles, et nous n’irons pas aux négociations tant que l’ennemi occupera nos maisons et pillera nos richesses. Nous n’engagerons pas de négociations avant le départ de l’ennemi, et ils (les médiateurs) doivent les forcer à le faire s’ils veulent que nous négociions avec eux », a-t-il ajouté, affirmant que « le Soudan n’est pas assez grand pour nous et pour eux ». (les RSF) », invitant les Forces de soutien rapide à trouver une patrie alternative. « Il n’y aura pas de cessez-le-feu avant leur départ », a-t-il déclaré, révélant qu’il avait reçu une offre de cessez-le-feu dans la capitale du Nord-Darfour mais qu’il l’avait rejetée. « Nous pouvons perdre des batailles, mais nous ne perdrons pas la guerre. Même si nous perdons des soldats, les Soudanais sont nombreux. Et si nous perdons du matériel, nous n’épargnerons aucune dépense pour le remplacer », a-t-il conclu.

[20:39, 28/03/2024] Martina : Lire aussi d’autres nouvelles sur Nouvelles Nova

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