Deux mois après la mauvaise surprise de la dégradation de la note souveraine de la France par l’agence Moody’s, François Bayrou a évité une nouvelle sanction : S&P Global Ratings a annoncé vendredi 28 février maintenir sa propre note à AA–, l’équivalent d’un 17 sur 20, mais a revu la perspective d’évolution de celle-ci à « négative » au lieu de « stable », suggérant ainsi qu’elle pourrait l’abaisser dans les prochains mois.
La France, que S&P avait privée de la note suprême AAA en janvier 2012, échappe ainsi pour l’instant à une rétrogradation dans la catégorie des pays notés en catégorie « simple A », un groupe dans lequel elle rejoindrait l’Espagne et le Portugal.
Mais l’agence prévient : évoquant un « consensus politique faible pour s’attaquer aux importants déficits courants de la France dans un contexte de perspectives de croissance économique plus incertaines », elle explique qu’elle pourrait abaisser sa note « si le gouvernement ne parvient pas à réduire davantage son important déficit budgétaire dans les deux prochaines années ou si la croissance économique tombe sous nos prévisions pendant une période prolongée ».
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