21H20 – « La marque LR est morte », tranche Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains, au Sénat
Invité par TF1 ce lundi soir, le sénateur LR, mais anti-Ciotti, Bruno Retailleau acte qu’il faut « tout refaire » au sein de son courant politique. « La marque LR est morte et je pense qu’il faut reconstruire un grand parti de droite pour la France, parce qu’on est les seuls à proposer aux Français plus de liberté, plus de fermeté, plus d’autorité pour l’ordre public », explique-t-il.
21H11 – Marine Tondelier déplore qu’Emmanuel Macron n’ait pas appellé aurait les chefs des parti du NFP
Lors d’une interview accordée ce soir à la chaîne France 2, la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, a déploré que « la logique institutionnelle dictait » à Emmanuel Macron « de décrocher son téléphone et d’appeler les chefs de partis du Nouveau Front populaire pour leur demander le nom d’un premier ministre. Il ne l’a pas fait ». C’est, selon elle, « une erreur ».
Comment sera proposé le Premier ministre issu du NFP ? La patronne des écologistes a répondu avec ces mots : « On a un résultat dimanche soir qui a surpris tout le monde, on n’a pas de mode d’emploi. »
21H02 – Jordan Bardella répète que la victoire du RN est « différée »
Participant au débat organisé ce soir par TF1, le président du Rassemblement national a réitéré son analyse des législatives. Pour le RN, « la victoire est à portée de main, il va falloir se battre, travailler encore, et je suis prêt à me battre à l’Assemblée », explique-t-il. Et d’affirmer que la victoire de son parti est « différée ».
Interrogé sur le rôle du parti à l’Assemblée dans les prochains mois, face aux forces de la gauche et du centre, le leader d’extrême droite admet qu’il ne « sait pas ce qui va se passer ». « Ce qui est sûr, c’est que nous allons porter l’alternance », avance-t-il.
20H47 – Olivier Faure, écarte une coalition avec les députés macronistes
Invité lors d’un débat ce soir sur la chaîne TF1, le premier secrétaire du Parti socialiste déclaré que « les Français ne comprendraient pas que nous gouvernions ensemble », avec les députés de la majorité présidentielle. Il estime que ces élections législatives induisent « une nécessité de travailler différemment » et qu’il « Il faut changer de méthode ».
Olivier Faure a aussi de nouveau confirmé que le Nouveau Front populaire proposera dans les prochains jours le nom du futur premier ministre, « pour ne pas laisser s’imposer une forme de vide dans lequel le chef de l’Etat s’engouffre ».
20H37 – « Il n’y a pas une seule dépense qui ne soit pas financée par des recettes », s’exclame Jean-Luc Mélenchon
« Il n’y a pas une seule dépense qui ne soit pas financée par des recettes », insiste Jean-Luc Mélenchon sur LCI. Avant de préciser : « Cette recette viendra de l’impôt sur les plus riches et par une réorganisation des impôts sur les entreprises, notamment la réaffectation des crédits d’impôts. (…) Il n’est pas normal que certaines grandes entreprises paient moins d’impôts que des petites. »
20H31 – Au 20h de TF1, François Bayrou défend l’idée d’une possible coalition
Interrogé au 20H de TF1 sur le maintien de Gabriel Attal comme Premier ministre, François Bayrou, président du MoDem, répond que la situation durera « aussi longtemps que le président n’aura pas pris de décision », ajoutant espérer « que des décisions soient prises ».
Le vétéran de la politique a ensuite défendu l’idée d’une possible coalition qui irait « de la gauche, hors LFI, jusqu’à la droite, hors Rassemblement national », refusant « tous les extrémismes ». Le président du Modem fait aussi savoir qu’il était prêt « à réfléchir sur certains sujets », notamment la réforme des retraites, précisant qu’il s’exprimait à « titre personnel ».
20H25 – « Je fais partie de la solution, pas du problème », insiste le leader de LFI
Au micro de LCI, le patron de la France Insoumise affirme faire « partie de la solution, pas du problème ». Interrogé une nouvelle fois sur sa possible candidature au poste de Premier ministre, Jean-Luc Mélenchon s’est montré mesuré, tout en ne se retirant pas complètement de la course. « Nous en discuterons. Nous avons plusieurs candidatures à proposer chez les Insoumis, les talents ne manquent pas », explique-t-il.
20H14 – « J’ai ressenti un immense soulagement », lance Jean-Luc Mélenchon sur LCI
Interviewé par LCI ce lundi soir, le leader du parti La France insoumise dit avoir ressenti « un immense soulagement » à l’annonce des résultats qui ont donné le NFP en tête des dernières législatives, après vécu « pendant trois semaines dans une forme d’angoisse ».
« Des gens ont voté pour le NFP alors qu’ils n’en partagent pas les convictions. De même des électeurs du NFP ont voté pour des candidats du centre. Nous l’avons fait par conscience politique (…). Je salue tous ceux qui ont fait cet effort », a également déclaré Jean-Luc Mélenchon, tout en affirmant ne pas approuver l’expression de « front républicain ».
20H10 – L’agriculture ne peut pas attendre, alertent les deux premiers syndicats agricoles
Au lendemain des élections législatives, la FNSEA et la Coordination rurale alertent sur l’urgence de donner un cap à l’agriculture française après le mouvement de colère des campagnes de cet hiver, dans deux communiqués distincts publiés ce lundi soir.
« L’urgence des demandes des agriculteurs ne doit pas être sacrifiée face à l’absence de majorité claire » à l’Assemblée nationale, prévient ainsi la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). « Il y a urgence à retrouver le cap du bon sens pour l’agriculture française, qui fait face à une crise économique, morale et sociale sans précédent depuis trente ans », plaide par ailleurs le premier syndicat agricole.
« Il est urgent que le gouvernement, nos députés, nos députées se mettent au travail. Notre monde agricole ne peut attendre. La colère gronde », écrit aussi le deuxième syndicat agricole.
19H48 – DÉCRYPTAGE. La plupart des spécialistes du numérique réélus, mais la gauche manque d’experts
Les urnes ont relativement épargné les députés spécialistes de la tech, tels que Philippe Latombe (Modem), Eric Bothorel et Paul Midy (Renaissance), ou encore Aurélien Lopez-Liguori (RN), tous reconduits avec une vingtaine d’autres. La gauche, en revanche, manque de figures connues et devra s’emparer des enjeux économiques du numérique pour la nouvelle mandature.
👉 Le décryptage de notre journaliste tech Sylvain Rolland est à lire ici
19H17 – ANALYSE. Face à un parlement en recomposition, les marchés soulagés, mais le risque de l’immobilisme plane sur l’économie française
Les marchés écartent désormais les options politiques les plus radicales, à l’issue du second tour des législatives anticipées. Une réaction de court terme plutôt positive, alors que les blocs au Parlement ne semblent pas prêts au dialogue. La volatilité et la prime de risque sur la France pourraient augmenter sensiblement en cas d’échec sur la constitution d’un gouvernement « technique ».
👉 Lisez ici l’analyse de notre journaliste finance Eric Benhamou
Parallèlement, le risque d’immobilisme plane au-dessus de l’économie française. Arrivé en tête du nombre de sièges, le Nouveau Front Populaire devra rapidement trouver des lignes d’accord sur sa politique budgétaire. Inquiet, le Medef a déjà prévenu que « le moteur de la croissance ne pourra se rallumer que si le pays poursuit une politique économique lisible et stable ».
👉 Les détails ici par notre journaliste macro-économie Grégoire Normand
18H22 – La Bourse de Paris termine en recul
Au lendemain du second tour des élections législatives où la gauche est arrivée en tête, la Bourse de Paris a terminé en baisse.
L’indice vedette CAC 40 a perdu 0,63 %, soit 48,17 points à 7.627,45 points, après avoir passé une bonne partie de la séance dans le vert. Les autres places européennes ont terminé en ordre dispersé : Francfort est restée quasi stable (-0,02 %) et Londres a fini en légère baisse (-0,13 %), à l’inverse de Milan (+0,26 %).
17H37 – « La France a rejeté l’extrémisme, les démocrates le rejetteront aussi » aux Etats-Unis, affirme Joe Biden
Joe Biden a affirmé ce lundi que la France avait « rejeté l’extrémisme » durant ses élections législatives et que « les démocrates le rejetteront aussi » aux Etats-Unis lors de l’élection présidentielle. « Je n’ai pas connu de candidat au cours de ma vie qui ait été plus extrême » que Donald Trump, a affirmé le président démocrate, au sujet de son prédécesseur républicain qu’il affronte en novembre.
17H07 – Six personnalités politiques sur TF1 et France 2 ce soir
Au journal de 20h de TF1, Jordan Bardella, François Bayrou, Olivier Faure et Bruno Retailleau s’affronteront dans un débat. Sur France 2, à partir de 20h45, Marine Tondelier, la cheffe des écologistes, et François Ruffin, député de la Somme réélu dimanche soir, seront au micro de Caroline Roux pour L’Evénement.
16H40 – La note de la France serait « sous pression » sans réduction du déficit, prévient l’agence de notation S&P
La note de crédit de la France serait « sous pression » si le pays « ne parvenait pas à réduire son important déficit public », a prévenu ce lundi l’agence de crédit S&P Global, estimant que la nouvelle Assemblée allait « compliquer l’élaboration des politiques ». Pour S&P, le scrutin « crée aussi une incertitude quant aux détails de la stratégie de politique économique et fiscale » de la France dans les prochains mois.
Le budget 2025, qui doit être élaboré d’ici le début de l’automne, « donnera une indication de la volonté du nouveau gouvernement de réduire les importants déficits budgétaires de la France et de se conformer aux règles budgétaires de l’UE », explique également l’agence de notation.
Mais elle estime que le gouvernement qui émergera des négociations « aura du mal à mettre en œuvre des mesures politiques significatives », car étant sous la menace « persistante » d’une censure. Pour rappel, S&P Global avait dégradé fin mai la note de de la France du troisième cran « AA » au quatrième « AA- », quelques mois après l’annonce d’un déficit public bien plus élevé qu’attendu.
16H20 – « Il n’est pas question que le maintien de Gabriel Attal vienne effacer le vote des Français »,
Mise en garde de Manuel Bompard, qui s’est exprimé en cette fin d’après-midi devant le siège de La France insoumise. « Il ne peut pas être question que le maintien de Gabriel Attal à Matignon vienne effacer le vote des Français et des Françaises », a-t-il notamment déclaré le membre de l’état-major de LFI. Rappelant la victoire du Nouveau Front populaire aux dernières législatives, il a de nouveau insisté : « Nous nous préparons à gouverner, à appliquer le programme qui est le nôtre. »
16H17 – Pour Gérald Darmanin « personne n’a gagné » les dernières élections législatives
« Personne n’a gagné. Le Rassemblement national a perdu et également le Front populaire » les élections législatives anticipées, a tranché ce lundi après-midi l’actuel ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à son entrée à l’Assemblée nationale. Et d’ajouter : « Il est hors de question de gouverner avec le RN ou LFI. »
16H08 – Le Medef réclame « une politique économique lisible et stable »
Le Medef, première organisation patronale française, a réclamé dans un communiqué ce lundi au nouveau gouvernement qui sera issu des législatives de déployer « une politique économique lisible et stable », appelant aussi Emmanuel Macron « à faire le choix du pays plutôt que celui des intérêts partisans ».
« Le moteur de la croissance ne pourra se rallumer que si le pays poursuit une politique économique lisible et stable, garante de la compétitivité des entreprises et seule capable de restaurer la confiance et d’assurer l’emploi », a ainsi indiqué le Medef.
15H36 – Ceux « qui ont commencé à travailler tôt » vont « repartir à 62 ans, tout de suite », selon le sénateur socialiste Ouizille
Le sénateur socialiste Alexandre Ouizille, qui avait participé à la présentation du programme économique du Nouveau Front populaire, assure sur son compte X qu’« il y aura une majorité à l’Assemblée nationale et dans le pays pour abroger la réforme des retraites ».
Sur Sud Radio, il rappelle que l’union de gauche souhaite un « retour au système des 62 ans ». « Les macronistes inventent que cela coûte 50 milliards, mais ils disaient que ça en rapporterait 12. Donc cela coûte 12 (milliards) », argumente-t-il.
Et d’expliquer que le programme de la NFP prévoit ensuite de placer « l’horizon de la réforme des retraites à 60 ans », après une « conférence sociale avec les partenaires sociaux ». Le sénateur conclut : « Les gens qui sont fatigués, ont commencé à travailler tôt, ceux-là vont pouvoir repartir à 62 ans, c’est immédiat, tout de suite. »
15H25 – Devant le siège du RN, Bardella assume sa « part de responsabilité »
Prenant la parole ce lundi, devant le siège du Rassemblement national, Jordan Bardella « assume » sa « part de responsabilité » dans la « défaite » de son parti, qui n’a obtenu que 143 sièges à l’Assemblée. « Ses résultats n’étaient pas ceux que j’espérais », a-t-il reconnu. « J’ai du mal à voir comment Emmanuel Macron va pouvoir tenir trois ans dans cette situation de blocage (…) Chaque jour qui passe, nous nous rapprochons du pouvoir », a-t-il ajouté reconnaissant avoir « commis des erreurs ».
Par ailleurs, le chef du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella présidera le nouveau groupe nationaliste « Patriotes pour l’Europe » initié par le Hongrois Viktor Orban au Parlement européen, où il sera la troisième force politique, ont annoncé ce lundi des eurodéputés français et italiens.
15H08 – Jean-Luc Mélenchon et ses proches sont arrivés au QG de LFI
Sous des applaudissements de militants, Jean-Luc Mélenchon est arrivé au QG de la France insoumise, avec ses proches soutiens Manuel Bompard, Mathilde Panot et Clémence Guetté. Ils n’ont pas fait de déclarations, mais affichaient un air souriant.
14H59 – Il faudra « construire des compromis », déclare Aurélien Rousseau, ex-ministre macroniste et nouveau député rallié au NFP
« L’urgence de ne pas basculer dans des combinaisons qui iraient trop vite », réagit à son arrivée à l’Assemblée nationale Aurélien Rousseau, ex-ministre macroniste élu sous la bannière du Nouveau Front populaire dans les Yvelines. Au micro de BFMTV, il ajoute par ailleurs qu’il faudra « construire des compromis », tout autant que « prendre le temps de dialoguer », soulignant qu’il y a « une gauche qui est là », et non pas uniquement une « extrême droite et un grand bloc central ».
14H08 – La CGT demande à Macron de « respecter » les résultats
« Le président de la République a été sévèrement sanctionné. Il a été totalement irresponsable en tentant jusqu’au bout de mettre dos à dos l’extrême droite avec la gauche, contribuant ainsi à la légitimation du Rassemblement National et de son idéologie », fustige ce lundi la CGT dans un communiqué.
Par ailleurs, la centrale syndicale « demande solennellement à Emmanuel Macron de respecter le choix des urnes et d’appeler à la formation d’un nouveau gouvernement autour du programme du Nouveau Front populaire qui est arrivé en tête », en regrettant « la progression continue du Rassemblement National, qui a obtenu un nombre de député·es record ».
13H58 – Olaf Scholz espère la formation « d’un gouvernement constructif »
Le chancelier allemand Olaf Scholz a dit lundi espérer la formation « d’un gouvernement constructif » en France après des élections législatives qui ont contenu la menace de l’extrême droite et porté la gauche en tête, mais sans majorité absolue.
« Tout le gouvernement allemand et moi sommes soulagés. Cela aurait été un grand défi si le président français avait dû accepter une cohabitation avec un parti populiste de droite », a déclaré Olaf Scholz devant la presse.
« Cela a été évité et maintenant nous espérons que le président mais aussi les députés élus réussiront à former un gouvernement constructif ».
13H47 – Manon Aubry : « L’ancien gouvernement tente de rester en place par la force »
Interrogée par BFMTV sur le futur Premier ministre, la députée européenne Manon Aubry (LFI) dit avoir « la chance à La France insoumise d’avoir plusieurs options entre nos mains ». « On essaiera de trouver la proposition la plus consensuelle possible et qui nous permettra d’accéder sereinement à Matignon », « à l’heure où l’ancien gouvernement tente de rester en place par la force », a-t-elle ajouté.
13H32 – La CFDT salue « un sursaut républicain salvateur »
Dans un communiqué publié ce lundi, « la CFDT salue le sursaut démocratique qui a empêché l’extrême droite d’accéder au pouvoir ». Le premier syndicat français se dit « fier d’avoir contribué, par ses actions de terrain, par la mobilisation de milliers de ses militants, à repousser la terrible menace que représentent le Rassemblement national et ses alliés pour notre démocratie ». Il rappelle toutefois que « le nombre de députés d’extrême droite s’élève désormais à 143 sièges dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale sur 577 », un score qui « a presque doublé depuis 2027 ».
« Le pire est évité mais le travail au service d’une société socialement plus juste et écologiquement plus durable doit s’intensifier », ajoute la CFDT, appelant à « tous tirer les leçons de cet épisode marquant de notre histoire ».
13H30 – Le député Renaissance Paul Midy appelle à une « grande coalition »
« Il faut qu’on trouve une majorité pour gouverner à l’Assemblée nationale. Première étape : on a exclu le RN et permis qu’il ne soit pas au gouvernement. Deuxième étape : il faut qu’on arrive à exclure La France insoumise pour qu’elle ne soit pas au gouvernement », a déclaré sur BFMTV le député Renaissance de l’Essonne Paul Midy. « Il faut construire une grande coalition en élargissant autour de la majorité présidentielle à droite comme à gauche sur la base d’un programme pour pouvoir gouverner ».
12H42 – Portrait-robot du Premier ministre selon Marine Tondelier
Marine Tondelier a dressé ce lundi matin sur TF1 le portrait-robot du futur Premier ministre : « être aligné avec notre programme », « une figure qui doit apaiser et réparer le pays », « faire consensus » et « compétence et expérience ».
12H18 – Macron demande à Gabriel Attal de rester Premier ministre « pour le moment »
Emmanuel Macron a demandé lundi au Premier ministre Gabriel Attal, venu lui présenter sa démission, de rester « pour le moment afin d’assurer la stabilité du pays », a annoncé l’Elysée. « Il l’a remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu’il a menées », a ajouté la présidence.
12H16 – Bruno Le Maire alerte sur le risque de « crise financière » et de « déclin économique »
Bruno Le Maire a mis en garde lundi sur X contre le risque de « crise financière » et de « déclin économique de la France » que constituait selon lui « la nouvelle donne politique » issue des élections législatives dimanche, où aucun camp politique n’a réussi à dégager de majorité absolue.
« L’application du programme de rupture du Nouveau Front populaire », arrivé en tête des législatives, « détruirait les résultats de la politique que nous avons conduite depuis sept ans », estime le ministre français de l’Economie et des Finances, en poste à Bercy depuis 2017 et l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. « Ce projet est exorbitant, inefficace et daté. Sa légitimité est faible et de circonstances. Il ne doit pas s’appliquer. »
11H55 – « Soulagement » du gouvernement allemand après la défaite du RN
Le gouvernement allemand a fait part lundi d’un « certain soulagement » après les résultats des élections législatives en France, alors que Berlin craignait les conséquences d’une victoire du parti d’extrême droite Rassemblement national (RN).
« Pour l’instant, je crois qu’il y a un certain soulagement qui prévaut, car les choses que l’on craignait ne se sont par réalisées », a indiqué le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit, lors d’une conférence de presse. « Nous observerons comment (…), dans cette situation très inhabituelle, un gouvernement se formera », a-t-il ajouté. Le chancelier « aura l’occasion de discuter de la situation » avec le président français Emmanuel Macron à Washington, lors du sommet de l’Otan organisé de mardi à jeudi dans la capitale américaine, a encore déclaré Steffen Hebestreit.
11H40 – Gabriel Attal est arrivé à l’Elysée pour présenter sa démission au chef de l’Etat
Le Premier ministre Gabriel Attal est arrivé lundi en fin de matinée à l’Elysée pour présenter sa démission au président de la République Emmanuel Macron, a constaté une journaliste de l’AFP. Le cortège du Premier ministre a franchi peu avant 11h30 le portail principal du Palais, rue du Faubourg Saint-Honoré. Gabriel Attal a monté les marches du perron, souriant, une enveloppe à la main.
11H26 – Le cycliste Romain Bardet « vraiment soulagé » par les résultats
Le cycliste Romain Bardet s’est dit « vraiment soulagé » par le résultat des élections législatives, lors de la première journée de repos du Tour de France.
« À 20 heures, j’étais personnellement vraiment soulagé, tout en sachant qu’on est au début du puzzle », a expliqué le coureur de l’équipe Dsm-firmenich, qui a remporté la première étape du Tour à Rimini et endossé le maillot jaune durant une journée. « Je crois que les mois qui nous restent jusqu’à 2027 et la manière dont ces forces républicaines vont pouvoir s’organiser vont décider vraiment sur le long terme des vraies aspirations de la France », a-t-il ajouté lors d’un point-presse à Orléans.
11H22 – Moscou critique la victoire du NFP et se dit sans « espoir ni illusion particulière »
Le Kremlin se dit sans « espoir ni illusion particulière », après la victoire du Nouveau Front populaire aux élections législatives. Le gouvernement russe souhaitait voir le Rassemblement national arriver en tête du scrutin.
Mercredi, le ministère russe des Affaires étrangères a lui-même affiché son soutien au RN en publiant sur son compte officiel X une photo de Marine Le Pen, tout sourire, avant son allocution dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) au soir du premier tour.
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11H15 – Gérard Larcher s’en prend à Emmanuel Macron
Le président du Sénat Gérard Larcher a fait part sur son compte de X de son « sentiment d’amertume » après les résultats des législatives.
Pour le ponte des Républicains, le responsable de la situation politique n’est autre qu’Emmanuel Macron qui « nous a précipités dans une instabilité politique gravement préjudiciable », a-t-il affirmé ce matin.
11H05 – Les Républicains raillent Éric Ciotti sur X
Les Républicains ont publié ce matin sur X une photo du combattant de MMA Cédric Doumbé et de son matelas « Bonne nuit Jordan » lors de son combat contre Jordan Zebo, et y ont ajouté la mention « & Éric ». Une façon de railler l’alliance du président contesté des Républicains Éric Ciotti avec le Rassemblement national de Jordan Bardella, arrivé troisième lors des élections législatives. Le tweet a depuis été supprimé.
10H48 – Les femmes moins nombreuses dans le nouvel hémicycle
Sur les 577 députés qui constituent la nouvelle Assemblée nationale, 208 sont des femmes, soit 36% de l’hémicycle, une proportion en recul par rapport à 2017 et 2022, selon une analyse par l’AFP des résultats publiés lundi par le ministère de l’Intérieur. L’Assemblée nationale est désormais légèrement moins féminisée que le Sénat, qui compte 36,8% de femmes (128 sur 348 sénateurs).
Parmi les grands blocs de la nouvelle Assemblée, le Nouveau Front populaire (NFP) et apparentés (41,7%, 78 sur 187) est le plus féminisé, devançant d’une courte tête le camp présidentiel (41,5%, 66 sur 159). Le Rassemblement national (RN) et ses alliés ne comptent que 32,4% de femmes (46 sur 142).
10H26 – Gabriel Attal remettra sa démission à 11h15
Le Premier ministre Gabriel Attal va remettre sa démission au président de la République Emmanuel Macron lundi à 11h15 à l’Elysée, a-t-on indiqué dans l’entourage du chef de l’Etat.
« Ensuite, nous laissons l’Assemblée nationale se constituer », a-t-on ajouté de même source. Le président a d’ores et déjà annoncé qu’il attendrait la « structuration » de la nouvelle Assemblée avant d’appeler une personnalité à former un gouvernement. Dans l’intervalle, l’équipe de Gabriel Attal devrait gérer les affaires courantes.
10H02 – Une majorité sans LFI est « possible », juge François Bayrou
François Bayrou a jugé lundi « possible » la constitution d’une majorité hors Rassemblement national et sans La France insoumise, jugeant que les partis de gauche formant la Nouvelle Union populaire, sortie en tête des législatives, ont « des attitudes et des choix politiques incompatibles entre eux ». « Cette élection n’a pas livré numériquement son verdict », a réagi François Bayrou lundi sur France Inter.
« Elle a livré son verdict sur une question essentielle qui était la question posée dimanche soir du premier tour : est-ce que les Français voulaient que le Rassemblement national ait la majorité absolue ? Or bien loin d’avoir la majorité absolue, en réalité c’est à un écroulement qu’on a assisté entre les deux tours », a-t-il développé.
09H54 – Macron sauvé par la gauche, mais pour combien de temps ?
Le RN a été sèchement recalé par les Français. Pour autant, la gauche ne dispose pas d’une majorité claire et devra s’entendre avec les macronistes. En attendant, Emmanuel Macron se prépare à une autre cohabitation que personne n’avait vu venir.
09H21 – Les patrons des PME appellent à « rétablir la confiance »
Les résultats surprise du second tour des élections législatives dimanche sont loin de rassurer les entreprises, qui appellent à « rétablir la confiance », a estimé lundi un responsable de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). « L’état d’esprit, c’est une véritable inquiétude, on a une incertitude aujourd’hui », a estimé Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire national de la CPME, sur Radio Classique.
« Les entreprises s’étaient mises en mode pause, elles avaient suspendu leurs investissements et recrutements, est-ce que le gouvernement qui va arriver sera en capacité de leur redonner suffisamment confiance pour qu’elles ne (les) ajournent pas purement et simplement, ce qui serait une catastrophe totale », pour les entreprises mais aussi le système de protection sociale, selon lui.
L’augmentation du Smic à 1.600 euros net, une des mesures phares de l’alliance de la gauche, arrivée en tête en sièges au second tour, c’est « une ligne rouge » pour lui. « Il ne faut pas se fracasser sur le mur de la réalité et bien prendre en compte la situation financière de notre pays », a-t-il dit.
09H14 – La Bourse de Paris ouvre en baisse de 0,49%
La Bourse de Paris a ouvert en repli de 0,49% lundi, au lendemain du second tour des élections législatives qui ont donné la première place à la gauche mais dans une Assemblée nationale divisée et sans majorité. L’indice vedette CAC 40 reculait de 37,73 points à 7.637,89 points, après une semaine marquée par un rebond de plus de 2%. Les autres marchés européens ont ouvert en légère baisse.
09H04 – Mélenchon « pas disqualifié » pour Matignon, selon Mathilde Panot
Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon « n’est absolument pas disqualifié » pour Matignon, a affirmé lundi la députée LFI Mathilde Panot, assurant que la gauche proposera « un Premier ministre et un gouvernement cette semaine » après être arrivée en tête des élections législatives, mais loin de la majorité absolue.
« Jean-Luc Mélenchon est celui qui a réappris à la gauche à gagner, celui qui a redonné de l’espoir à des millions de personnes en faisant 22% à l’élection présidentielle, celui grâce à qui a pu exister non seulement la Nupes mais aujourd’hui le Nouveau Front populaire », a-t-elle déclaré sur RTL.
09H00 – Le Nouveau Front populaire doit proposer un Premier ministre « dans la semaine », selon Olivier Faure
« Il faut que dans la semaine, nous puissions être en mesure de présenter une candidature » au poste de Premier ministre, a estimé Olivier Faure. Jugeant qu’il ne fallait pas donner « le sentiment que nous ne sommes pas capables de gouvernement », le patron du PS a assuré que le choix se ferait « cette semaine », « soit par consensus, soit il y aura forcément un vote », entre les différentes formations du Nouveau Front populaire. L’insoumise Mathilde Panot a déclaré que l’alliance de gauche proposera « un Premier ministre et un gouvernement cette semaine ».
08H54 – Olivier Faure : « L’alternative ne peut venir que du Nouveau Front populaire »
Olivier Faure appelle à son tour à un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire sur France info. « Il y a une évidence au fait qu’il y a un désaveu pour le camp présidentiel et désormais l’alternative ne peut venir que de l’extrême-droite mais elle a été défaite par le front républicain et donc elle ne peut venir que du Nouveau Front populaire », a déclaré le premier secrétaire du PS ce lundi. « La réalité, c’est que le camp présidentiel ne s’en tire que parce que nous avons nous-même appelé au front républicain au second tour », a-t-il ajouté.
08H40 – Manuel Bompard : « Pas de négociation » sur le programme du NFP
Manuel Bompard affirme sur France 2 qu’il n’y aura « pas de négociation » sur l’application du programme du Nouveau Front populaire. « Dans une situation – je ne la conteste pas – de majorité relative, chacun des groupes à l’Assemblée nationale devra prendre ses responsabilités », sur les différentes propositions du NFP, a-t-il ajouté, énumérant l’abrogation la réforme des retraites, la hausse du Smic ou l’ISF.
08H30 – Manuel Bompard : « Le président de la République a le devoir d’inviter à Matignon un Premier ministre issue du NFP »
« Tout le monde n’a pas gagné hier soir. il y a une coalition politique, le Nouveau Front populaire, qui est arrivée en tête du deuxième tour des élections législatives et qui dispose du plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale », a déclaré le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, sur France 2. « Et puis il y a des perdants, le camp macroniste qui perd de nombreux sièges et qui est relégué en seconde position, et le Rassemblement national dont on a annoncé pendant des semaines et des semaines qu’ils auraient peut-être la majorité absolue à l’Assemblée nationale », a affirmé ce lundi le député LFI des Bouches-du-Rhône.
Pour Manuel Bompard, « clairement, c’est la première formation politique à l’Assemblée nationale qui doit gouverner donc le président de la République a le devoir d’inviter à Matignon un Premier ministre ou une Première ministre issue du Nouveau Front populaire ». Forcément de LFI ? « Ce qui me semble l’usage républicain, ça a toujours fonctionné comme ça quand le président devait après une dissolution ou une législative au milieu du mandat appeler à un Premier ministre, c’était de s’adresser à la formation politique de la coalition qui dispose du plus grand nombre de députés », répond Manuel Bompard, alors que LFI est majoritaire au sein du NFP.
08H14 – Éric Coquerel : « Le bloc arrivé en tête donne le Premier ministre »
« La logique c’est que le bloc arrivé en tête donne le Premier ministre », a déclaré Éric Coquerel sur TF1 ce lundi matin. Le député LFI-NFP rappelle que les insoumis tiennent « aux propos de M. Olivier Faure qui disait que ça devait être le principal groupe ». « Aujourd’hui on voit bien que nous sommes le principal groupe, donc ce serait la logique », a-t-il ajouté. « Contre toute attente, le Nouveau Front populaire s’est réuni, a fait un programme, a gagné ces élections, en tout cas il est le premier bloc donc croyez-moi que la question de trouver la méthode pour trouver le Premier ministre ne sera pas le principal obstacle », a-t-il encore affirmé. « Plusieurs noms ont circulé, du côté insoumis notamment, donc oui on va trouver ».
07H48 – Marine Tondelier : « Emmanuel Macron devrait appeler le Nouveau Front populaire à lui transmettre un nom de Premier ministre »
« On n’a pas la majorité absolue à l’Assemblée nationale, mais les macronistes encore moins et le Rassemblement national encore moins, donc il nous incombe dans la logique institutionnelle de trouver les solutions », a déclaré Marine Tondelier sur RTL ce lundi matin. « Dans la logique institutionnelle, Emmanuel Macron devrait appeler aujourd’hui officiellement le Nouveau Front populaire à lui transmettre un nom de Premier ministre », a ajouté la secrétaire nationale des Écologistes.
Interrogée sur une éventuelle nomination de Jean-Luc Mélenchon au poste de Premier ministre, Marine Tondelier balaye : « Un bon Premier ministre doit apaiser le pays, fédérer dans son propre camp. […] Ce n’est pas parti pour être Jean-Luc Mélenchon. » Marine Tondelier elle-même Première ministre ? « Mon sujet c’est pas qui, c’est pour quoi faire », élude-t-elle. « Nous sommes prêts à gouverner et je vis tout ça comme une aventure collective », a-t-elle encore affirmé. La secrétaire nationale des Écologistes a salué « des résultats au-delà de nos espérances ». « Dans mes rêves les plus fous, je ne pensais pas que ce serait à ce point », a-t-elle confié sur RTL.
07H09 – « Le pire est évité », selon un responsable du SPD allemand
Le responsable des questions de politique étrangère du groupe parlementaire du parti social-démocrate (SPD) du chancelier allemand Olaf Scholz à la chambre des députés, Nils Schmid, a jugé dimanche que « le pire » avait été « évité » avec le score décevant de l’extrême droite. Le président Macron « est politiquement affaibli » par ce scrutin car son camp n’est arrivé que deuxième, derrière la gauche, en perdant un nombre important de sièges de députés, a-t-il poursuivi auprès groupe de presse Funke.
07H07 – Le président vénézuélien félicite le Nouveau Front populaire
Nicolas Maduro a félicité dimanche le « Nouveau Front populaire qui a remporté une grande victoire historique aux élections législatives en France ». « Salutations au peuple français, aux mouvements sociaux et à leurs forces populaires, pour cette importante journée citoyenne qui renforce l’unité et la paix », a écrit le président vénézuélien sur X.
07H05 – La défaite de l’extrême droite rend Varsovie « heureuse »
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que la défaite annoncée de l’extrême droite française aux élections législatives rendait Varsovie « heureuse » et entraînerait la « déception » de la Russie et le « soulagement » de l’Ukraine.
« À Paris l’enthousiasme, à Moscou la déception, à Kiev le soulagement. Assez pour être heureux à Varsovie », a écrit l’ancien chef de l’UE Tusk sur X. À la tête d’une large coalition centriste et pro-européenne, Donald Tusk avait ravi en octobre dernier en Pologne le pouvoir au parti nationaliste PiS.
07H00 – Lula salue une victoire « contre l’extrémisme »
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a salué dimanche le triomphe « contre l’extrémisme » et la « maturité des forces politiques » en France après que la gauche a freiné l’extrême droite aux élections législatives. « Très heureux de la démonstration de grandeur et de maturité des forces politiques de France qui se sont unies contre l’extrémisme », a déclaré le leader de gauche sur le réseau social X.
06H55 – Meyer Habib, député sortant des Français de l’étranger, battu
Le député sortant de la 8e circonscription des Français de l’étranger Meyer Habib (apparenté LR), proche du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a été battu par la députée Renaissance Caroline Yadan, selon des résultats disponibles sur le site du ministère des Affaires étrangères et le groupe Renaissance.
Meyer Habib, élu depuis 2013, a connu de nombreuses passes d’armes parfois très virulentes face à des députés de gauche depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre. Il s’est incliné face à Caroline Yadan (52,70%), dans cette circonscription qui comprend l’Italie, Malte, Saint-Marin, le Vatican, Chypre, la Grèce, la Turquie, et Israël.
06H53 – Aurélien Rousseau élu député NFP
Aurélien Rousseau, 47 ans, ancien ministre de la santé d’Emmanuel Macron, a été élu dimanche soir député de la 7e circonscription des Yvelines, où il était candidat du Nouveau Front populaire. Il l’emporte face à une autre membre d’un gouvernement d’Emmanuel Macron, Nadia Hai, ancienne ministre déléguée à la Ville et qui représentait cette circonscription depuis 2017, et Babette de Rozières, conseillère régionale LR et favorable à une alliance entre son parti et le Rassemblement national.
06H50 – Pedro Sanchez salue le « rejet de l’extrême droite »
Le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, s’est félicité dimanche que la France et le Royaume-Uni aient opté pour un « rejet de l’extrême droite et un engagement ferme en faveur de la gauche sociale ».
« Cette semaine, deux des plus grands pays d’Europe ont choisi la même voie que l’Espagne il y a un an », écrit Pedro Sanchez dans un message sur le réseau social X après les élections législatives françaises et britanniques.
06H40 – Gabriel Attal réélu dans les Hauts-de-Seine
Le Premier ministre Gabriel Attal a été réélu dimanche dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, où il était opposé à la candidate socialiste Cécile Soubelet, selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur. Le chef du gouvernement a obtenu 58,23% des suffrages. Il avait déjà été élu député en 2017 et 2022.
06H30 – Bienvenue dans ce direct
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré aux résultats des élections législatives, à l’issue desquelles le Nouveau Front populaire est arrivé en tête dimanche. Selon la dernière projection Elabe pour La Tribune Dimanche, BFMTV et RMC, le bloc de gauche obtient entre 179 et 205 sièges. LFI s’impose avec 80 à 91 sièges, le PS compte 60 à 68 sièges, EELV 31 à 36 sièges, et le PCF 7 à 10 sièges.
Ensemble aligne pour sa part un total de 157 à 174 sièges, dont 96 à 108 pour Renaissance, 37 à 38 pour le Modem, et 20 à 24 pour Horizons. Le RN affiche un total de 113 à 148 sièges, dont 9 à 12 pour les soutiens d’Eric Ciotti. Enfin, les LR et Divers droite totalisent 67 à 71 sièges.
Pour aller plus loin :
👉 La gauche en tête se dit prête à gouverner
👉 La majorité présidentielle résiste et jouera le rôle d’arbitre d’une potentielle coalitio
👉Marine Tondelier : « Ce soir, nous avons gagné et maintenant nous allons gouverner »
👉 Pour Marine Le Pen, « la marée monte, mais elle n’est pas montée assez haut cette fois-ci »
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