Troisième et dernier volet de notre immersion en terre dominiquaise. Nous partons à la rencontre de Joël Zelateur, un marie-galantais qui a investi dans le tourisme là-bas depuis quelques années. Parcours d’un saint-louisien à la fois dominiquais.
Français, créole et anglais, Joël Zélateur vit dans un triptyque linguistique depuis qu’il s’est installé à la Dominique. Originaire de Saint-Louis, cet entrepreneur s’est aujourd’hui reconverti dans l’hébergement touristique. Accompagné de sa femme, Calpurnia Zélateur, le duo forme une équipe de choc.
Beaucoup de Français viennent à la Dominique, c’est pour cela que nous avons décidé de faire quelque chose pour les accueillir.
Car la famille aime recevoir et donc tout le monde se mobilise. Un choix de vie que Joël Zélateur assume et ne regrette pas.
Nous n’avons pas autant de contraintes administrativement parlant, c’est beaucoup plus facile de monter un business ici même pour moi qui ne suis pas de la Dominique.
À l’approche de la soixantaine, Joël est devenu un ambassadeur de l’île. Recevoir les visiteurs et autres touristes implique des visites sur le terrain comme à l’Indian River, une magnifique rivière, là où a été tournée une scène du film des Pirates des Caraïbes 2 ou encore sur le site protégé nommé Wai Tuku Buli, le nom donné à la Dominique par le peuple autochtone Kalinago.
Une terre authentique et des vestiges qui parlent encore au présent mais pour Joël, les atouts de la Dominique sont aussi d’une autre texture.
A la retraite, je vivrai mieux ici qu’en Guadeloupe, la liberté de vivre et de vivre bien
D’un côté, la Dominique, c’est la liberté de vivre et de vivre bien sur un territoire gorgé de ressources sur une superficie de 750 km2. Mais de l’autre, c’est aussi un centre financier offshore avec pas moins de 18 800 sociétés enregistrées localement. Le Marie-Galantais Joël Zélateur a su y créer sa place.
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