La France remercie l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) pour ses efforts inlassables depuis plus de dix ans pour faire la lumière sur le programme chimique du régime de Bachar al-Assad et sur les attaques chimiques dont il a été reconnu responsable contre la population syrienne.
La France se félicite des avancées sur ce dossier qui doivent se traduire de façon concrète. Dans la continuité des messages portés par le Président de la République lors de son appel avec le président intérimaire des autorités de transition syriennes, Ahmed al-Charaa, le 5 février, et par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères lors de son déplacement à Damas le 3 janvier, la France poursuivra ses efforts pour faciliter la coopération entre les autorités syriennes et l’OIAC. Soutien constant des actions de l’OIAC sur ce dossier (avec une contribution d’1 million d’euros en 2024), elle se tient prête à apporter un appui concret à l’OIAC dans son travail d’élimination des stocks syriens.
La chute de ce régime constitue une occasion historique pour éliminer, enfin, les armes chimiques syriennes.
La France salue la coopération qui s’est instaurée avec les nouvelles autorités syriennes, qui s’engagent positivement sur cette question malgré la complexité des défis auxquels elles font face par ailleurs, comme l’a rappelé le ministre des Affaires étrangères syrien, Assaad al-Chibani, lors de son intervention devant la 108ème session du Conseil exécutif de l’OIAC le 5 mars à La Haye.
À la même occasion, le directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé qu’une équipe technique, l’équipe d’évaluation de la déclaration initiale (Decalaration Assessment Team – DAT) se préparait à une mission en Syrie, afin de répertorier les sites et stocks d’armes chimiques.
Cette mission devra permettre d’accompagner les autorités syriennes dans la sécurisation des sites et des stocks d’armes chimiques, qui constitue un impératif urgent pour éviter tout risque de détournement et de dissémination de ces armes. Il permettra également d’engager le travail sur un plan d’action pour la destruction complète et vérifiée des stocks de l’ancien régime.
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