Tania, une Mexicaine au cœur de Voukoum, en quête de ses racines afro-descendantes

Tania est d’origine mexicaine. Elle étudie l’anthropologie et, après quelque temps en Martinique, c’est désormais en Guadeloupe qu’elle se rend une fois la période du carnaval venue afin d’en apprendre plus sur les coutumes ancestrales à l’aide du groupe Voukoum.

En tant que descendante de Maya et de Neg Mawon, se plonger en immersion avec ce mouvement culturel est une façon pour elle de se rapprocher de ses ancêtres, comme elle l’explique.

Chaque année, j’attends que les activités démarrent à Voukoum. Je sais que ce n’est pas qu’en temps de carnaval, mais tout au long de l’année. Mais à ce moment-là, je viens ici pour connaître et apprendre des diasporas qui sont dans toute la Caraïbe, des descendants de Kalinago, Arawak, tous ceux qui sont dans cette zone. Car il y a une grande richesse sur comment se pratiquent les savoirs, ce qui, culturellement, dure dans le temps avec des choses qu’on pense ne pas être spécifiques de la région mais qui le sont bien et nous connectent aux terres où nous sommes nés.

Pour elle, cette recherche est une quête de son histoire, de ses racines et de ses ancêtres.

J’ai des origines afro-descendantes et j’ai commencé à m’y intéresser davantage parce que les ancêtres nous appellent. Il y a un moment que tu attends, tu le sens, cette nécessité d’en apprendre plus sur tes origines, tes racines et aussi sur la terre où tu vis, celle des ancêtres Kalinago. Tout cela persiste dans le temps et c’est ce qui fait qu’on s’y intéresse plus et qu’on en apprend plus tous les jours

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