Tensions diplomatiques entre le Mali et l’Algérie à cause d’un drone militaire

Un drone militaire malien s’est écrasé dans la région de Tinzouatène, dans le nord du Mali. L’incident a suscité des réactions contrastées, notamment de la part des autorités algériennes et d’un groupe armé malien.

Le général Oumar Diarra, Chef d’État-Major Général des Armées maliennes, a fermement réfuté les affirmations selon lesquelles l’aéronef aurait violé l’espace aérien algérien. Dans une déclaration officielle, il a précisé que le drone opérait « dans les limites du territoire national malien » et qu’il menait une mission de « recherche et de destruction ciblée contre des groupes terroristes opérant dans la région ».

L’incident a été confirmé par l’État-Major malien, qui a précisé que le crash ne faisait pas de victimes et n’avait pas causé de dégâts matériels. Toutefois, une version différente a été avancée par le ministère algérien de la Défense, qui a déclaré avoir abattu le drone après qu’il ait pénétré de « deux kilomètres » dans l’espace aérien algérien. De son côté, le Front de Libération de l’Azawad (FLA), un groupe armé opérant dans le nord du Mali, a revendiqué la destruction du drone, affirmant qu’il s’agissait d’un modèle Akinci, récemment acquis par l’armée malienne. Des images publiées par des comptes affiliés au FLA montrent des débris d’un engin non identifié, bien qu’aucune vérification indépendante n’ait confirmé leur authenticité.

Le général Diarra a insisté sur le fait que cet incident n’affectait en rien les capacités opérationnelles des forces maliennes et a réaffirmé la détermination de l’armée à défendre le territoire national et protéger la population. Les enquêtes sont en cours, mais aucune conclusion officielle n’a encore été rendue.

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