Tenue du référendum : « le peuple de Guinée est malheureux de constater que cette autre promesse est tombée à l’eau » (AD. Dansoko)

Le 31 décembre dernier, dans son adresse à la nation, le président de la transition avait promis d’annoncer la date du référendum avant la fin du premier trimestre 2025. Nous sommes le 1er avril, début du 2ème trimestre de l’année alors que rien n’est encore dit.

Pour le RPG arc-en-ciel, c’est une autre promesse du CNRD qui n’a pas été suivie d’effet.

« Le peuple de Guinée est malheureux de constater que cette autre promesse est tombée à l’eau. Le peuple de Guinée constate à ses dépens que pour le chef de la junte du CNRD, la parole de soldat est vide. Il s’agit pour lui simplement à chaque occasion de faire des promesses qu’il n’est malheureusement pas capable de tenir ou dont il n’a pas la volonté d’honorer. Cette situation est inquiétante d’autant plus que le peuple a fini par perdre totalement toute confiance en cette gouvernance débridée et sans repères », croit savoir Aboubacar Demba Dansoko.

En plus de la non-tenue de cette promesse, ce cadre du bureau politique national du RPG arc-en-ciel reproche au CNRD et à ses responsables l’immixtion dans le fonctionnement des partis politiques, l’entretien des mouvements de soutien

« Pour en rajouter à la pagaille, les mouvements de soutien pour la candidature du chef de la junte, une immixtion dans le fonctionnement des partis politiques, la prise de décret inapproprié pour gracier le capitaine Dadis avant l’épuisement des voies de recours, la cacophonie au sein du ministère de l’administration du territoire entre le chef du département et certains fonctionnaires sur la stratégie à mettre en œuvre pour l’obtention d’un fichier électorale. Bref, de l’incompétence à tous les niveaux. On a l’impression que la coupe est pleine et qu’il ne reste pas assez de temps avant que le peuple de Guinée demande des comptes à ceux qui ont fait un coup d’Etat à un président démocratiquement élu et qui ont fait des promesses qu’ils ne peuvent tenir », a poursuivi Aboubacar Demba Dansoko.

Il rappelle que le préalable pour la prise d’un décret fixant la date du référendum reste l’adoption par le CNT d’un projet de constitution et la mise en place d’un fichier électoral accepté de tous, alors que tout ceci n’est toujours pas acquis.

Sékou Diatéya

 

 

 

 

 

 

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