Le général de Brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger, a récemment exprimé son admiration et son soutien à Kemi Seba et Nathalie Yamb. Ce mardi, lors d’une audience solennelle à Niamey, il a salué leur dévouement à la cause panafricaine. Les deux militants, accompagnés par Abdourahamane Amadou, ont été loués pour leur engagement envers l’autonomie africaine et leur résistance au néocolonialisme.
Kemi Seba, en particulier, a utilisé cette plateforme pour renforcer ses critiques à l’égard des politiques jugées néocoloniales entre le Bénin et la France, soulignant les liens historiques entre les peuples nigérien et béninois. Il a rappelé, avec véhémence, la nécessité d’une action africaine unifiée pour surmonter les influences extérieures et promouvoir une renaissance africaine basée sur la dignité et la souveraineté.
Avant cette rencontre, lors d’une conférence de presse, Seba avait fait des déclarations audacieuses concernant la présence alléguée de bases militaires françaises au Bénin, qui seraient utilisées pour déstabiliser la région. Cette position a clairement été soutenue par Tiani, qui voit dans la figure de Seba un catalyseur pour la jeunesse africaine, inspirant un changement profond et durable dans la gouvernance africaine. Au Bénin plusieurs personnalités proches du pouvoir ont critiqué les déclarations du célèbre activiste lui demandant d’apporter les preuves de ses dires.
La crise diplomatique entre le Bénin et le Niger trouve un écho dans les actions de figures comme Seba, qui propose même de servir de médiateur entre les deux nations pour apaiser les tensions. Cet engagement illustre la complexité des interactions régionales en Afrique, où les luttes pour la souveraineté se confrontent à des héritages coloniaux persistants.
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