Tony Estanguet redevient membre du Comité international olympique

Le succès des Jeux de Paris 2024 mérite bien une exception. Recommandé par le président sortant Thomas Bach, Tony Estanguet, patron du Comité d’organisation des JO parisiens, du fait de « sa personnalité », a été élu jeudi par 98 voix pour et 3 contre, les membres français du CIO ne prenant pas part au vote.

« Félicitations ! » a lancé, en français, le président allemand alors que le triple champion olympique ne cachait pas son émotion. « Vous allez prêter serment demain (vendredi) et remercier tous les gens qui ont voté et toute la session. Bienvenue et welcome back », a poursuivi Thomas Bach. Tony Estanguet a déjà siégé aux CIO, en tant que membre de la commission des athlètes, de 2013 à 2021.

« Je pense qu’il est nécessaire pour moi de prendre du recul avant de me relancer »

« Si ces Jeux ont connu une si grande réussite, c’est grâce à chacun d’entre vous. Depuis le 23 juin 2015 et jusqu’à la désignation le 13 septembre 2017, vous avez été à nos côtés. C’est le résultat du collectif qui a fait la différence », avait expliqué l’homme de l’été la veille, lors de la présentation du bilan des Jeux parisiens en compagnie de la ministre des Sports et ex-directrice impact et héritage de Paris 2024, Marie Barsacq. « C’était notre dernière présentation officielle et maintenant s’ouvre devant moi un nouveau chapitre », a-t-il déclaré dans la foulée.

« Je n’ai pas encore de projet bien identifié pour la suite. Je suis quelqu’un de curieux et un homme de défi. Aujourd’hui, si je devais faire un choix, mon univers, c’est le sport. Je pense qu’il est nécessaire pour moi de prendre du recul avant de me relancer », a-t-il ajouté, après avoir refusé par deux fois le poste de ministre des Sports mais soufflé celui de Marie Barsacq au Premier ministre François Bayrou.

Tony Estanguet sera au soutien d’Edgar Grospiron, président des Alpes 2030, qui a présenté la feuille de route ce jeudi matin devant les membres de la commission. « Je lui ai dit de ne pas trop se précipiter. Ça pousse fort tout autour, les premières décisions sont assez stratégiques. Quand il faut déconstruire ce qui a été décidé, c’est jamais simple. (…) Tout le monde a l’impression qu’on est très en retard pour les Jeux 2030, il ne faut pas précipiter », a estimé Tony Estanguet.

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