Toulouse. Pourquoi le projet de la Cité des sports urbains a pris du retard, et comment il va être relancé

C’est un projet qui prend du retard, mais que la mairie de Toulouse compte bien faire aboutir dans les prochains mois. Dans le cadre du grand bouleversement en cours sur l’île du Ramier, un projet vieux de plus de dix ans doit voir le jour. Ce projet, c’est celui de la Cité des Sports Urbains. C’est sous l’appellation de Cité des Sports Extrêmes que Jean-Luc Moudenc avait proposé la création de ce lieu lors de sa campagne des Municipales 2014. Puis, le concept avait été retravaillé avec les clubs et les associations pour finalement mettre le curseur sur les sports urbains. Ce projet avait été confirmé dans le cadre des différentes concertations, jusqu’à la présentation du projet définitif pour l’île du Ramier. La Cité des Sports Urbains doit voir le jour dans le Hall 3 de l’ancien parc des Expositions, l’un des seuls bâtiments conservés au bout de l’île du Ramier. Sauf que ce projet aurait dû connaître une avancée significative en 2024 et que cela n’a finalement pas été le cas. Ce qu’il s’est passé.

C’est dans l’ancien Hall 3 du parc des Expositions que doit voir le jour la Cité des Sports Urbains de Toulouse. (©David Saint-Sernin/Actu Toulouse)

Plusieurs mois de retard

« Nous avons engagé une procédure de maîtrise d’œuvre pour rénover le hall 3 de l’ancien parc des Expositions. Ce bâtiment rénové sera livré en même temps que le jardin, en 2025. D’ici fin 2024, nous allons contractualiser une concession de service avec un exploitant qui sera chargé de gérer la Cité des Sports urbains, un lieu qui accueillera également des activités culturelles et événementielles, avec une offre de restauration sur place », expliquait il y a quelques mois à Actu Toulouse François Chollet, le vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’écologie et de la transition énergétique. C’était en janvier 2024.

Si le chantier du jardin botanique avance et qu’une grande partie de cet espace public sera livrée d’ici fin 2025, le chantier du Hall 3 a pris du retard et la définition du projet de Cité des Sports Urbains encore plus.

« Un appel à projets infructueux »

« L’appel d’offres pour la Cité des Sports Urbains a été infructueux. Il y a eu des propositions, mais elles n’étaient pas satisfaisantes à nos yeux. Nous sommes en pleine réflexion avec la direction des sports de la mairie pour redéfinir les sports qui s’intégreront bien dans un tel projet. Nous voulons des sports qui fédèrent et sur ce point, les JO 2024 de Paris, ont alimenté notre réflexion. Cela pourrait être du BMX, de l’escalade, du padel, du basket 3 contre 3… C’est sur la base de cette réflexion que nous allons relancer un appel à projets dans les prochaines semaines. Le futur gestionnaire devra gérer la Cité des Sports Urbains dans le cadre d’une délégation de service public », a expliqué François Chollet ce vendredi 4 avril 2025.

La rénovation du hall 3 débute à partir de l’été

Le projet doit toujours intégrer l’ex-hall 3 du parc des Expositions, sur une surface de 5700 m2. Après la déconstruction du site, dont une grande partie des matériaux a été recyclée, « la rénovation du bâtiment va démarrer à partir de l’été », annonce François Chollet. Cette rénovation serait terminée à la fin du premier trimestre 2026, selon le calendrier annoncé par Toulouse Métropole.

Une rénovation qui englobera la création d’un parvis devant le bâtiment. Parvis qui pemettra aux adeptes des sports urbains de s’exprimer. Un parvis qui sera ombragé grâce à la construction d’une vaste pergola.

Si le prochain appel à projet s’avère fructueux, que le gestionnaire est enfin trouvé, le projet du Cité des Sports Urbains pourrait donc démarrer en 2026.

Quand des Toulousains voulaient créer une piscine à vagues

Peu de monde s’en souvient, mais en 2017, lors d’une précédente concertation, les surfeurs toulousains avaient émis le souhait de voir la réalisation d’un piscine à vagues sur l’île du Ramier. Un Hossegor-sur-Garonne, qui aurait permis à Toulouse de devenir « la première ville en France et sur le continent européen à proposer l’objet sportif , éducatif et culturel qui peut représenter tous les rêves du surfer urbain ». Les porteurs de cette idée expliquaient à l’époque que la « Toulouse Surf Arena » serait « une piscine à vagues dont la fréquence et la hauteur des vagues seront modulables en fonction du niveau des pratiquants présents. L’espace proposera également un espace bar/restauration, des salles de réunion et une mezzanine avec vue directe sur la vague permettant d’admirer le spectacle en prenant un verre ou le temps d’un repas à midi ou le soir ». Le projet n’a jamais passé le cap de l’idée…

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