Transat Belle-Île-en-Mer / Marie-Galante : Et de 10 ! « Dekuple », le dernier bateau, est arrivé à bon port

Il ne manquait plus que lui. « Dekuple » skippé par William Mathelin-Moreaux, Hugo Picard et Davy Beaudart a franchi la ligne à 11 heures 42 minutes 03 secondes en heure locale ce vendredi à Saint-Louis de Marie-Galante. L’équipage est finalement venu à bout de cette transat, qu’une longue route au sud a rendue compliquée. Malgré cette dernière place, les marins ont gardé le moral tout au long du parcours.

Les premiers mots de l’équipage de « Dekuple » William Mathelin-Moreaux, Hugo  Picard et Davy Beaudart à leur arrivée à Saint-Louis de Marie-Galante : 

L’équipage William Mathelin-Moreaux, Hugo Picard et Davy Beaudart de « Dekuple »



©Eric Stimpfling – Guadeloupe la 1ère

La route sud n’était décidément pas une bonne stratégie. Les deux équipages qui ont opté pour elle se retrouvent bons derniers au classement et de nombreux milles en plus parcourus. Avec une route théorique d’environ 3500 milles, la route sud a emmené les équipages au-delà de 4500 milles. Le trio de « Dekuple » a sur le fond (en réalité) parcouru 4 950.37 milles nautiques à 10,75 nœuds.

On a eu, je pense, du mal au début trouver les clés pour faire avancer le bateau. On a perdu pas mal de terrain comme ça. Mais là on voit que dans plus de 20 nœuds, le bateau est très rapide. Il est dans un état nickel. Il y a eu deux ou trois petits bricoles, mais vraiment pas grand-chose. Donc j’en suis évidemment content. C’était un très bon premier tir d’essai pour dégrossir le fonctionnement du bateau. On pourrait se relâcher en se disant, ’est cuit, mais on essaie de garder le même rythme, de garder la même intensité qu’avant. On essaye surtout de rester focus jusqu’à la fin, pour pas perdre de temps, pas arriver trop tard aussi pour vous et pour nos partenaires qui sont là à l’arrivée. Mais il nous faut aussi profiter des derniers instants en mer en ne perdant pas de vue qu’on a de la chance de faire ça. C’est toujours un plaisir d’être en mer et on vit une belle aventure. On a pris une option risquée, qui qui n’a pas du tout marché, Évidemment, quand on est un peu isolés, il y a moins de jeu. Il y a quand même de la déception, mais on en tient du positif.

William Mathelin-Moreaux, skipper de « Dekuple »

L’équipage de « Dekuple a malgré tout franchi la ligne un peu plus tôt que prévu en ce vendredi 26 avril. Ils auront mis 19 jours 04 heures 42 minutes 03 secondes à 7,63 nœuds de moyenne, soit plus de 4 jours 08 heures 35 minutes 35 secondes après le premier.

Juste avant lui, Erwan Le Draoulec, Corentin Horeau et Thomas Rouxel sur « Everial » ont franchi la ligne d’arrivée de la première édition de la Niji40 ce vendredi 26 avril à 00 heures 47 minutes 06 secondes en heure locale (06 heures 47 minutes 06 secondes, heure Paris). Ils prennent la neuvième place* de cette nouvelle course transatlantique exclusivement réservée aux Class40.
L’équipage “du sud” a parcouru les 3 514.82 milles du parcours théorique (route directe) entre Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante en Guadeloupe, via Santa Maria aux Açores à laisser à tribord, en 18 jours 17 heures 47 minutes 06 secondes à 7.81 nœuds de moyenne. Le trio a sur le fond (en réalité) parcouru 4 814.18 milles nautiques à 10,70 nœuds, 3 jours 21 heures 40 minutes 38 secondes après le premier et 2 jours 16 heures 04 minutes 07 secondes après le huitième concurrent.


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